Par thierrydeparis
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recit gay de la voix l'ame

 

Un cadre idyllique pour des amours romantiques, moi François, 21 ans, châtain clair, yeux bleu, un look que je qualifierais de banal,  je vais vous raconter la chaleur incandescente d’une histoire passionnée et passionnelle.          
   
Un beau jour ou peut être une nuit d’été, la chaleur de la journée s’estompait, laissant place à la douce fraicheur du crépuscule. Les majestueux flamants roses s’endormaient, les chevaux se reposaient, et les moustiques par milliers s’éveillaient, en somme le bonheur parfait.      
   
Dans le village mythique ou peut être plus touristique, ce village typiquement camarguais que sont les Saintes-Maries-de-la-Mer, gisait un lieu où la relaxation est maîtresse, ce lieu même où je travaillais, comme assistant du directeur de restauration durant mon stage de licence.      
   
Je vivais alors dans cet établissement, dans un appartement, avec deux garçons plutôt sportifs, âgés de 18 ans, avec des styles bien distincts.    
   
L’un prénommé Johann, le romantique, l’affectueux, le calme, le tendre, extraverti, dont l’élément représentatif est l’eau. Habile surfeur, skateur, il combine à merveille deux nationalités, allemande par sa mère, et française par son père. Du haut de ses 1m 90, il incarne la fraîche et pure beauté, blond aux yeux bleus, un corps svelte, une peau hâlée.    
   
L’autre, Vincent, le mystérieux, le fougueux, introverti, au fort caractère, pourrait être représenté par le feu. Ses sports de prédilection sont le basket et le football. Grand, brun, aux yeux sombres, un corps musclé, une peau finement grainée, il a tout le charme que l’on peut espérer d’un beau ténébreux.      
   
Bien qu’ils connaissaient mon goût plus que prononcé pour l’amour entre hommes, peu farouches, ils exposaient régulièrement leur corps à mes yeux ivres de plaisir. Ce qui les amusait beaucoup, et puis m’ont-ils affirmé «c’est toujours agréable d’être admiré».      
   
Ce soir a été le soir où tout à basculé, non dans les ténèbres du crépuscule, mais dans la clarté de celui-ci. Comme chaque soir  après une journée harassante de travail, après avoir discuté avec mon directeur, de mecs (celui-ci étant bisexuel), de films, et commérages en tout genre, je rentrai paisiblement dans mon appartement, pris une douche, me changeai, et attendis patiemment  le retour de mes deux somptueux colocataires, pour pouvoir jouer, boire, sortir, …        
   
Le premier à rentrer fut Vincent, qui prit une douche, et la tangente car, solitaire, il aimait à se promener pendant des heures au bord de la méditerranée.    
   
Johann rentra à son tour 20 minutes après le départ de Vincent, prit une douche, et finit par me rejoindre dans ma chambre, vêtu de son unique vêtement, un boxer de couleur noire mettant en valeur ses attributs avec une harmonie déconcertante.      
   
Il vint s’installer sur le lit prés de moi, m’offrant la vue de son corps tout entier, et vit alors que je le scrutais dans ses moindre détails et me dit « arrête un peu, tu ne veux pas regarder la télé plutôt ». Nous regardâmes  Anne Roumanoff et son fameux sketch « Harmonie la solution anti crise », et partîmes alors dans un fou rire incontrôlable.      
   
Une chose en amenant une autre, nous retournâmes à notre jeu habituel, qui s’était installé entre lui et moi, pour des moments de pure complicité. Celui-ci consistait à chahuter et  toucher délicatement l’autre pour le faire frissonner, sur le torse, la poitrine, les aisselles, les pieds, Vincent nous appelait d’ailleurs, lorsqu’il était témoin de ces « ébats » le petit couple, ce qui ne perturbait pas Johann pour autant.      
   
Puis je proposai a celui-ci une petite séance de massage avec une huile essentielle de jasmin, il se retourna donc pour que je lui masse le dos. Tout excité, je me mis alors au travail, en commençant par la nuque et après avoir doucement titillé ses oreilles, mes mains se dirigèrent lentement, méticuleusement vers ses omoplates. Les cercles décrits par mes pouces lui donnèrent tant de plaisir  que sa respiration s’accéléra, mais je jouissais d’avantage de cette situation. Après tout s’il était hétéro, et que nous pouvions prendre tout deux du plaisir charnel, même sans sexe, c’était pour mon plus grand plaisir.      
   
Mes mains glissèrent  le long de sa colonne vertébrale. Mes sens en alerte imprimaient tout, mes yeux détaillaient chaque centimètre de sa peau, chaque grain de beauté, chaque coin et recoin de son être, mes oreilles enregistraient le résultat de mon travail en chaque soupir qu’il poussait et m’enfonça d’avantage dans le désir, mon nez capta son odeur mélangée au jasmin, au pêcher en fleur, au chèvrefeuille, aux odeurs printanières, mes mains dessinèrent ses courbes que je jugeais parfaites, chaque frôlement, chaque frottement étant une joie incommensurable.  
   
Après 30 minutes Johann me dit d’arrêter. Il me fixa alors de ses yeux, semblables à deux émeraudes éclairées par le coucher de soleil, son regard profond qui mélangeait  à la fois le désir, l’innocence, celui qui a mon plus grand désarroi me faisait fondre, il pouvait me demander ce qu’il souhaitait, tout lui était accordé.    
   
Je me relevai pour ranger l’huile de massage, lorsque Johann reçu un message de Vincent lui indiquant que celui-ci partait pour une boite de nuit située sur une plage privée, et qu’il ne rentrerait probablement pas avant 2h00.  
   
Le sourire béat, il m’annonça la nouvelle. En mon for intérieur je me demandai pourquoi ce sourire, cette question fut vite résolue, le jeune homme me fixa encore du regard, s’assit et me fit signe de la main de le rejoindre.      
   
Ne sachant que faire j’exauçai son désir

 

a suivre


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