Par thierrydeparis
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recit gay de ame

 

Et les yeux dans les yeux, bientôt la main dans la main, le temps fut comme suspendu, plus rien n’exista. Nos corps peu à peu ce rapprochèrent, jusqu’à ce que nos lèvres se touchent, ses lèvres furent d’une douceur incomparable, puis Johan s’éloignât brusquement, avec un aire gêné.  
 
Je pris mon courage à deux mains et entrepris de l’embrasser à nouveau. Ma langue s’insinua sans aucune couardise, entre ses dents qu’il entrouvrit, pour laisser passer la gourmande avide de nouvelles rencontres. Nos langues se frôlèrent avec timidité. Je ne pourrais décrire la première sensation avec précision, un frisson me traversant le corps, une nouvelle drogue, la dopamine, faisant de ce moment un moment parfait. Nos langues aillant dorénavant faire connaissance, se lancèrent dans une danse au rythme effréné, presque incontrôlables, pendant une période qui me sembla être des heures, peut être seulement deux ou trois minutes en réalité, car le temps n’a plus de valeur, lorsque l’on est face au pur bonheur.  


Ma main vint parcourir sa joue, puis remonta pour arriver dans ce champs de blé, nourri par le soleil, sa douce chevelure, pour laquelle j’abandonnai sa bouche, pour m’enivrer de son parfum, puis ma langue experte atteint son oreille droite, descendit sur sa nuque … lentement sur ses tétons en érection. Un cri me fit sursauter, je compris rapidement, que ce n’était pas parce qu’il avait mal, mais que chaque mordillement augmentait un peu plus son plaisir, que je sentais courir le long de ma cuisse.  


Le chemin fut loin d’être terminé, alors je décidai de continuer vers l’objet de tous les fantasmes. Je m’attardai un moment sur son tatouage, juste à coté de son magnifique nombril, préalablement gratifié de coups de langue. Un tribal à vrai dire, qui apparemment s’insinuait sous son boxer, tendu par le plaisir.  
Curieux de nature, j’étais résolu à en savoir d’avantage sur celui-ci. Je saisis son boxer entre mes dents, dans un geste alors coordonné au mien, il leva les fesses, pour m’aider. Subtilement devant moi s’érigea le mont Olympe, digne d’Apollon, sa beauté n’eut d’égale que sa grandeur. Une fois ôté son boxer, ma main dans la quête du plaisir vint effleurer son sexe, il ne put s’empêcher d’émettre un râle, ce qui m’encouragea, car pour lui et son plaisir rien n’était impossible.  


Mes doigts agiles vinrent jouer avec son prépuce, dieu que sa peau était exquise. Après quelques minutes de ce jeu, ma langue glissa sur ses divines valseuses imberbes, sur son phallus et s’orienta vers son gland décalotté gonflé et rougi d’envie, j’ouvris grand la bouche et happai son épée presque jusqu’à la garde, ma langue s’amusait avec son gland, en quelque va-et-vient, quelques titillements du périnée, quelques délicieuses explorations des bourses, l’ensorcelante friandise finit par jaillir à grand jet, dans ma bouche charmée par le jus que j’avalai sans plus tarder.  
Après un doux baiser de mon prince très charmant, et pour le moins envoûtant, je lui demandai : « t’es tu déjà fait bouffer ? » A ceci il me répondit que non. Et bien soit, il fut avide d’apprendre, et en bon pédagogue, je m’empressai de lui montrer le fond de ma pensé.  


Je le priai de se mettre sur le ventre, pour découvrir une chute de reins splendide, surplombée par deux collines fermes et lisses, coupées par un petit sentier, non boisé, auquel il est impossible de résister. Ma langue commença son long périple, par la nuque, sans rompre le contact avec la peau, celle-ci slaloma le long de sa colonne vertébrale, pour atteindre son rein, puis ses fesses, finalement son anneau. Ensuite elle s’immisça lentement dans l’intimité de mon tendre Adonis. Ses fesses se soulevèrent et se cambrèrent, sa respiration s’accéléra, ses gémissements ce multiplièrent d’avantage, à chaque coup de langue. Après quoi, il se retourna, et m’embrassa tendrement, son regard, celui d’un enfant à Noël, celui de l’innocence, de la joie, de la tendresse, me fit fondre. Voluptueusement, il me fit basculer pour se retrouver au dessus de moi, pour me retirer mes vêtements, tout en continuant de m’embrasser. Au fur et à mesure ses doux baisers se dirigèrent vers mon pénis.  


Maladroit, il attrapa celui-ci et le cogna contre ses dents, il s’excusa et me dit que c’était la première foi, pour ensuite titiller le bout de mon gland avec sa langue, tout en massant généreusement mes bourses, puis sa main revint s’occuper de mon phallus, qu’elle agrippa et se mit à faire de lents va-et-vient coordonnés aux coups de langue et mordillements si bien placés. Pour un débutant, il avait tout le talent pour se faire pardonner, car vite monta le fruit de la passion, pour s’échouer sur ses jolies lèvres rosées, que je m’empressai à mon tour de lécher.  


Après quelque charnelles embrassades, peau contre peau, ma passion fut vite remontée, pour atteindre des sommets, peut être celui du mont Olympe ? Mon jeune éphèbe, m’ordonna, alors qu’il senti que lui aussi pouvait encore exprimer quelque passion, « je veux que tu me prennes ». Ni une ni deux, au branle-bas de combat, toutes armes en main, casque de protection porté, je me lançai à l’assaut de sa tranchée, toute offerte à l’allié. Je le plaçai sur le dos, avec les jambes sur mes épaules, pour pouvoir l’embrasser tendrement, le rassurer de mon amour, et voir son regard, à chaque minute de notre fusion.  


Un peu de lubrifiant, et quelque va-et-vient de mes fidèles doigts, ont fait de sa grotte une accueillante demeure, où je pus glisser petit à petit toute l’immensité de ma tendresse, jusqu’aux valseuses. D’abord un cri de douleur, puis peu à peu des soupirs d’allégresse, pour atteindre des hurlements de jouissance. Je le pris, lentement au commencement, et augmentai à chaque minute le rythme de mes mouvements, pour atteindre une vitesse vertigineuse, qui me procura la sensation d’être le chef d’orchestre de notre symphonie d’amour, dans laquelle les notes sont le reflet du plaisir procuré.  


Il n’en fallut pas plus pour que ma semence, vienne remplir le préservatif, simultanément avec Johann, qui m’envoya tout son sperme sur le ventre, le visage. A cet instant nos cœur battirent à l’unisson, et instinctivement nos corps ce collèrent, peau contre peau, tête contre tête, les yeux dans les yeux, pour ne plus former qu’un être unique, et seller nos âmes à tout jamais (enfin c’est ce que je crus). Rien ne fut plus jamais comme avant ….


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