mon recit gay  de tom

Chapitre 12: Manque d'amour et désillusions
 
Lundi soir, me voilà de retour à la maison. J'embrasse ma soeur et ma petite soeur. Je vais dans ta ma chambre et j'allume mon mac. Ma mère vient me voir.
 
-"Tu as bien bronzé. Tu t'es amusé avec Yoann?"
-"Oui c'était super. On fait de la piscine, on est allé au rugby, on s'est promené."
-"Bon, je vois tu as l'aire très épanoui et plus reposé. Les Résultats de ton diplôme de Licence de Droit viennent d'arriver."
-"Merci".
-"Tu ne regardes pas?"
-"Euh, si... Voyons, c'est bon j'ai ma licence de droit. Il faut que j'envoie cette feuille pour leur dire ma spécialité pour ma maîtrise de droit de la rentrée."
-"C'est super. Félicitations."
 
Ma mère se saisit de mon sac.
 
-"Je vais faire une machine".
-"Non, laisse je vais la faire".
-"Ok pas de pb. Tu as vraiment changer".
 
J'ouvre mon sac. Je lance une machine.  
 
-"Tu devrais prendre une douche et laver les affaires que tu portes, mon poussin".
-"Oui tu as raison."
-"Ton père nous paye le restaurant pour ton diplôme".
-"Ah!!, je suis fatigué".
-"Fais un petit effort".
-"ok maman".
 
Je vais à la salle de bain, je me déshabille. En me lavant, je pense aux douches que je prenais avec Yoann.
 
Je me sèche. Alors que je m'habille, je m'aperçoit que Yoann m'a fait un suçon à la base du cou et un autre dans le dos sur mon omoplate droite. Je mets mes habits dans la machine à laver à l'exception de la chemise de Yoann. Je l'enroule en boule et je repars dans ma chambre. Je glisse sa chemise dans ma taie d'oreiller. Je jette un oeil sur messenger. Yoann est connecté.
 
-"Hey salut Yo".
-"ça va?"
-"bof, tu me manques".
-"Toi aussi".
-"J'ai gardé ta chemise et je l'ai mis dans ma taie. Je penserais à toi, quand je dormirais".
-"Moi je vais dormir avec ton T-shirt. Te masturbe pas sur ma chemise, chenapan."
-"lol".  
-"Je t'aime".
 
Ma soeur fait éruption dans ma chambre sans frapper à la porte. Je coupe la déconnexion.
 
-"On y va frangin".
-"OK".
 
Je me reconnecte.
 
-"Désolé, c'est ma soeur".
-"Pas de pb".
-"Au fait, tu m'as laissé deux beaux souvenirs sur ma peau"?
-"Merde, je t'ai fait des suçons. Je ne voudrais pas que cela te pose un problème??"
-"Non, je vais mettre un bandana ce soir. Il faut que je te laisse je vais manger à l'extérieur avec mes parents pour fêter ma licence."
-"Biz"
-"Je t'aime".
 
Je coupe la connexion. Je mets mon bandana. Nous embarquons dans la voiture et nous partons en direction du restaurant aux poissons d'un ami à mon père. Pendant, le trajet, ma famille me bassine sur ce que j'ai fait pendant le week-end. Nous arrivons au restaurant.
 
-"Bonjour Robert".
-"Salut Antoine."
-"Je vous ai réservé cette table. Asseyez-vous. Voilà la carte."
 
Alors que ma famille regarde la carte, je pense à Yoann.
 
-"Alors, Mitch tu réponds".
-"Euh, pardon, je réfléchissais".
-"Tu es amoureux, frangin?"
-"Ne sois pas stupide!!"
-"Ne commençais pas à vous disputer".
 
Nous passons commande; les entrées arrivent; nous commençons à manger. Un couple d'hommes entre dans le restaurant et s'assoit à une table proche de la notre. Le plus jeune doit avoir 30 ans, il est blond, cheveux, plutôt grand et musclé. Le plus vieux doit avoir 40 ans, cheveux noir, plutôt petit et muscle. Ils se touchent régulièrement les mains sur la table et ils se font du pied. J'en conclus qu'ils sont gays.
 
-"Que regardes-tu, fiston?"
-"Rien papa. Je rêve".
 
Mon père regarde dans la même direction que moi.
 
-"Ah!!! des PD. Il y en partout maintenant".
-"Cheri, soit plus discret!!"
-"Ces gens sont déviants. C'est pas normal que ça existe".
 
Ces paroles me refroidissent et m'effraient.
 
-"Tu ne peux pas dire ça, papa. L'homosexualité n'est pas une maladie. Elle n'est plus considérée comme telle depuis 1982 avec Mitterand. La France a reconnu les déportés homosexuels qu'en 2002 avec Chirac. Ces gens sont comme nous."
-"Mais franchement, ce comportement n'est pas normal. Pour vous les jeunes c'est un truc à la mode".
-"C'est dingue. C'est pas un truc à la mode. Les comportements homosexuels existent depuis la nuit des temps."
-"C'est dans ta fac qu'on apprend çà?"
-"Arrêtez de vous disputez. Ce n'est pas le lieu et l'endroit?"
 
Le reste du repas se termine dans le silence. Nous rentrons chez nous. Avant de rentrer dans la maison, mon père m'appelle:
 
-"Mitch vient s'il te plaît".
-"Que veux-tu?"
-"On n'aura pas le même point de vue sur tout mon grand. Concernant l'homosexualité, ce n'est pas naturelle.  Que tu ais des copain, PD ça ne me dérange pas. Avec un garçon comme toi viril, costaud, poilu, je n'ai pas ce problème."
-"ok, bonne nuit".
 
Estomaqué par ce discours, je coupe cours à la conversion et je vais dans ma chambre dépitée. En une soirée, ma vie est chamboulée. Je ferme la porte de ma chambre. J'allume mon mac et je me déshabille. Je garde mon caleçon. Je ressors la chemise de Yoann. Je la sens. C'est comme s'il était là. Je m'allonge dans mon lit, la chemise de Yoann à côté de moi. Je pose mon ordinateur sur mes genoux. Yoann m'a envoyé les photos que son père a pris pendant le week-end. Je nous vois enlacer dans la piscine ou encore en train de nous embrasser. Des larmes commencent à couler sur mes joues. Je caresse le visage numérique de Yoann. Je ferme mon portable. Je me glisse dans les draps et je pose ma tête sur l'oreille. Je porte la chemise de Yoann à mes lèvres. Je pleure. Il me manque et mon père est homophobe. La nuit va être agitée.

a suivre