Par thierrydeparis
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recit gay de julien

Dans la rue et dans le métro, je suis comme un zombie. Je suis seul au milieu de centaines de personnes. Je repense au contact de la bouche de Patrick sur la mienne, Je repense au pénis de Valentin coulissant dans ma main inexperte. Je me souviens de la délicate odeur de la peau de Valentin et de la chaleur du ventre de Patrick. Les images se bousculent dans ma tête et mon cœur s’emballe.
 
Enfin arrivée. Jérémie lit sur le divan un livre de Peter Jackson-Miller. Jérémie est une machine à lire. Pas étonnant qu’il soit premier de sa classe depuis quasiment la maternelle. Moi je me maintiens vers la dixième place sur trente. Un bon élève très moyen. Un élève dont les profs connaissent le prénom au mois de mai ou qui l’oublient du vendredi au lundi. Je suis parent avec le soldat inconnu qui dort de puis un moment sous l’Arc de Triomphe parisien. Il serait peut-être temps de le réveiller celui-là.
 
Je m’assoie prés de Jérémie. Il me fait un bisou l’air de rien. Oui, chez moi, on est très bisous. On a le contact facile. Jérémy est tout absorbé par sa lecture et joue inconsciemment avec son marque-page sur son entrejambes. Jérémie est très beau. Il a toujours était beau.  
Tout petit déja, dans les parcs, les vieilles dames s’extasiaient en le regardant pendant qu’elles m’adressaient un regard rapide. Elles lui pinçaient la joue en faisant de mines stupides. Bien fait pour lui.
J’espère qu’il ne se doute de rien pour ce qui c’est passé l’autre nuit entre lui et moi. J’ai aimé ça et même si je ne suis pas sur de recommencer, je ne regrette pas d’avoir vu et touché sa queue magnifique.
Ses doigts tournent les pages avec délicatesse, de posant sur la couverture du livre comme un papillon au printemps.  
Le grain de beauté qu’il a au dessus de la bouche, sur le côté gauche et un peu féminin. Comme ces mouches qui décoraient la tête enfarinée des marquises de l’époque ancienne. Jérémie serait dire de quelle époque. Moi pas.
Il passe sa langue sur sa lèvre supérieure et je trouve ça un peu provocateur.  Jérémie n’est pas conscient de son charme naturel et se trouve réellement moche.  
Le ballet incessant de la langue sur sa bouche fait frémir ma queue dans mon pantalon.
Je pose ma main discrètement sur mon entrejambes en me frotte légèrement pour ne pas être remarqué. Jérémy tousse et sans quitter sa lecture des yeux me dit :
-Julien, vas te branler dans la salle de bain si t’en a envie mais pas devant moi.
«T’es con. Pourquoi tu dis ça? » J’ai conscience de mon manque de crédibilité.
-Je vois bien que tu bande et que tu te touche depuis tout à l’heure.
Je ne réplique pas. Je baisse les yeux vers ma ceinture et nier ne sert à rien. Mon jeans est gonflé et ce traitre épouse parfaitement la forme de ma queue dressée.  
J’allume la télé pour faire diversion mais Jérémie revient à la charge.  
-Tu sais moi aussi je me branle. Tous les mecs se branlent.
Putain, juste aujourd’hui. J’ai besoin d’une leçon de sexualité de mon frère qui a onze moi de moins que moi. La honte absolue
Je file dans ma chambre en bougonnant pour ne pas perdre la face (de toute façon déjà perdue). Je ferme la porte et me jette sur mon lit. Je presse mon sexe contre le matelas se qui me procure une sensation de chaud dans tout le bas ventre. Je me retourne sur le dos et ouvre ma braguette. Je tire sur mon boxer qui sent le sperme. Ma bite en sort comme un diable d’une boite. Mon gland est totalement décalotté. Je le caresse ce qui me fait frémir. Je descends jusque sur mes couilles que je prends dans le creux de la main. Je caresse ma queue du bout de l’index. Je ferme les yeux et ouvre la bouche. Je me laisse aller au plaisir solitaire. Je serre ma queue fermement et me décide à gouter mon sperme. Je ne sais pas si une fois l’orgasme passé, j’aurai envie de lécher mes doigts collant mais en tout cas, c’est la désicion que je prends.  
Soudain, mon cellulaire vibre. C’est bien le moment. Je l’attrape dans la poche arrière de mon pantalon. Je le colle à mon oreille et entend :
«Salut Julien, c’est moi. C’est Valentin.»
Mon cœur s’arrête un court instant. Je bégaie un bonjour un peu distant. Un peu trop sans doute.
«Qu’est ce que tu fais ?» demande valentin,
Dois-je lui avouer que je suis en train de me branler. Non certainement pas.
-Je pensais à toi.
«C’est gentil de penser à moi»
Je ris niaisement.  
«Et tu pensais à quoi de spécial ?
Je serre ma queue toujours enveloppé par ma main à présent moite.  
-je pensais à toi et moi quand on était dans ton lit.
Comment ai-je eu le culot de dire ça ?  
«Alors tu bandes ?« s’amuse Valentin. Peut-être même que t’es en train de te faire une petite branlette.
-Non, non, dis-je manquant d’oxygène.
«Allume ta cam, Julien. S’il te plait »
Mon ordi est toujours en veille et je tombe automatiquement sur msn messenger. J’ouvre ma session et ferme ma braguette. Aussitôt, au bas de mon écran clignote : «Valentin amoureux». Je me demande de qui mais n’oserai pas le demander. Valentin m’invite à allumer ma cam, ce que je fais.
En quelques secondes, son visage apparait. J’avais oublié combien il était beau. Il est tout sourire.
-Je suis encore dans ma famille d’Estrie mais comme ils sont tous allé faire un tour, je profite de l’ordi de mes cousins.

Je réponds un minable : «Ah, cool…»
-Alors Julien, tu te branlais ?
«Ben oui, un peu.»  
-Tu me montre ta queue, elle me manque, demande Valentin.  
J’incline ma cam et ouvre ma braguette un peu gêné et sort ma queue qui n’est toujours pas revenue au repos. Elle est toujours fièrement dressée sur mon ventre imberbe.
Quand mes yeux remontent vers mon écran, je vois Valentin ouvrant sa braguette aussi.
Je profite du spectacle aussi quand il sort sa belle queue que je reconnais tout de suite.  
Je tape : «Toujours aussi raide»
Valentin répond : «toujours aussi jolie ta belle bite»
Je suis flatté qu’il considère ma queue comme «une belle bite»
-On se branle Julien ?
«oui, si tu veux»

-Mets toi tout nu, Julien. J’ai envie de te voir tout nu.
J’obéis sans aucune résistance. En quelques seconde, je suis tout nu, assis devant mon ordi, offrant ma bite aux yeux de Valentin et dévorant à distance son membre tendu.
Valentin se branle de la main gauche tripotant ses couilles délicatement.
-J’ai envie de te sucer, tape t-il.
-Moi aussi, dis-je
-Montre moi tes couilles plus prés.
J’écarte mes cuisses et fais plonger ma cam entre mes jambes. Valentin a l’air de se régaler. Il accélère son mouvement sur sa queue. Et tape sur son clavier :
-J’ai pas deux heures tout seul. Je veux te voir gicler.
-je veux te voir aussi Valentin.
C’est plus facile à écrire qu’à dire. Je ne suis pas sûr que j’aurais le courage de lui dire avec des mots.
Je ne lâche pas l’écran des yeux profitant de la cam de Valentin qui m’offre sa vision si excitante. Je bande comme un fou et Valentin tape quatre mots qui apparaisse dans ma fenêtre de dialogue : «Té pré, moi oui»
Je réponds juste oui de la tête et à la seconde prés, je vois le sperme de Valentin gicler dans ses mains, pendant que mon sperme chaud inonde mon ventre blanc. Valentin me sourit avec une telle douceur que j’ai envie de pleurer. J’ai envie qu’il me prenne dans ses bras et qu’il me dise comme il tient à moi.

Je prends des mouchoirs sur mon bureau et essuie mon ventre sous les yeux de Valentin qui fait de même.
-Je rentre demain, tape-t-il. Si tu veux, on peut se voir.
«J’aimerais beaucoup»
-Oups, ils reviennent, pianote Valentin. Je vais devoir arrêter l’ordi. On se voit demain alors?
«Ok, j’ai hate de te voir»
-Bisous Julien. Tu me manques.
«A moi aussi tu me manque»
Quand mon ordi m’indique que «Valentin amoureux» est déconnecté, je reste assis, encore nu sur mon fauteuil, amoureux fou de Valentin.

Du fond de mon lit, je pense à Patrick et Valentin.
Du fond de mon pyjama, Je pense aussi à Patrick et Valentin. Je me caresse en fermant les yeux pour me souvenir de leurs voix, de leurs sourires et de leurs bouche sur la miennes. Dans le silence absolu de la maison, je m’endors paisiblement.
Vers quatre heures du matin, j’ouvre les yeux. Un cauchemar vient de me tirer de mon sommeil. Un accident vient de tuer Valentin et Patrick. Je touche ma joue droite et y trouve une larme. Je me lève doucement. Le sol est froid sous mes pieds nus.  
Je marche dans la quasi obscurité de la maison. Sous la porte de Jérémie, un trais de lumière éclaire le sol. Je pose mes doigts sur la poignet et doucement ouvre la porte. Jérémie, allongé sur son lit dort, un livre ouvert sur la poitrine. Je m’approche et regarde son corps partiellement dénudé.  
Ses jambes sont longues et fines, son ventre plat même s’il n’est pas pourvu des abdos qu’il souhaite. Jérémie n’est pas très grand. 

Légèrement plus petit que moi, environ 1 mètre soixante dix ou quinze. Sa peau est blanche, vierge de toute cicatrice ou imperfection. Il faut dire que c’est difficile de se blesser en lisant. Ses jambes comme presque tout son corps sont imberbes. Juste un fin, rare et blond duvet sur ses tibias.  
Ses pieds ne sont pas grands mais d’une perfection troublante. Ses orteils réguliers sont comme ceux d’un jeune garçon.
Sa respiration est douce et sereine. J’approche mon visage du sien. Ma bouche presque sur la sienne. Je sens son souffle délicat. Ses cheveux son noir et fins. Ils brillent sous la lumière de sa lampe de chevet.  
Jérémie est particulièrement attirant. D’ailleurs, je lui connais plusieurs copines mais je ne sais pas s’il a déjà fait l’amour avec l’une d’elle. Mon intuition me dit que non… mais je n’ai aucune intuition.
Je glisse une main dans mon pyjama. Ma queue se dresse devant le corps abandonné de Jérémie. J’approche une main de son boxer puis me ravise. Qu’en penseraient Valentin et Patrick ?  
Je récupère son livre posé ouvert sur sa poitrine. «Le rouge et le noir» de Stendal. Page 217.  Je prends le bord de sa couverture et remonte sur ses pieds, ses jambes, son ventre et son torse. Jérémie soupire et ma queue expire. Je pose un bisou sur le front de mon frère. Il entrouvre les yeux et me sourit.
-Salut grand frère, marmonne t-il

-Salut petit frère, dis-je en chuchotant. Je suis venu te recouvrir. Tu étais gelé.
-J’ai les pieds glacés, dit Jérémie. Viens me réchauffer me dit-il.
J’hésite un court instant sentant toujours mon pénis légèrement dressé.
-Non, je veux pas te déranger, dis-je doucement.
-Allez viens Julien, je vais pas te violer, insiste Jérémie.
-J’espère que non dis-je en espérant que oui.
Je me glisse dans son lit, contre son corps à de mi nu. Ses pieds sont froids sur les miens, ses cuisses aussi sur les miennes.  
En quelques secondes, on s’endort l’un contre l’autre, ma tête sur sa poitrine jambes bras et cœurs emmêlés.


 

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