Par thierrydeparis
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recit gay de julien

 

Il est dix-huit heures quand je rentre à la maison. J’ai passé un long moment allongé tout nu sur le lit de Valentin et je l’ai laissé explorer tout mon corps avec ses yeux d’abord puis avec ses doigts et enfin avec sa langue. Pudique, je me suis laissé faire me pliant à ses demandes et à ses désirs. Nous nous sommes finalement branlé mutuellement en échangeant de longs baisers où nos langues complices nous ont fait frémir et vibrer de plaisir.
Ensuite, malgré le froid, je suis rentré à pied. Il fallait que je réfléchisse à Valentin et Patrick. Pourquoi je ne suis pas capable de me décider. Comment peut-on être amoureux de deux garçons à la fois; car c’est bien de l’amour. Ce n’est pas une vulgaire histoire de cul. J’ai besoin de Valentin et j’ai besoin de Patrick. Quand ils plantent leurs yeux dans les miens, je me sens bien et épanoui. Leurs seules présences me comblent.
Pas plus tôt rentré qu’on sonne à la porte. Patrick apparaît dans l’encadrement. Il ne sourit pas. Ses yeux sont graves.
-Il faut que je te parle Julien, déclare t-il.
Je l’invite à me suivre et l’entraine dans ma chambre dont je ferme la porte à clé.
Patrick me fait fasse. Son visage m’inquiète.
-Julien, tu ne peux pas ouvrir les yeux une fois pour toute !
Je ne réponds pas. Je ne sais pas de quoi il parle alors je préfère attendre avant d’ouvrir la bouche et de laisser échapper une bêtise.


-Julien, je t’aime. Tu ne le vois pas. Je t’aime comme un fou et tu ne me rends pas un centième de  l’amour que je te porte.  
Ses yeux ont rougi. Je suis bouleversé et ne trouve rien à répondre. Je m’approche de lui et prends sa tête dans mes mains et la pose sur mon épaule. Il pose son front dans mon cou et je sens la chaleur de son souffle qui frémit doucement.
-Moi aussi je t’aime Patrick. Moi aussi j’ai besoin de te voir et de te toucher…
«Seulement il y a Valentin, hein ?»
J’embrasse sa nuque et choisi de me taire ce qui donne la pire des réponses que Patrick aurait souhaité.
«Julien…je…je…je suis prêt à te partager s’il le faut.»
Je me sens subitement trop aimé pour ne pas dire mal aimé. Pourquoi moi qui toute mon enfance et toute mon adolescence ai été tellement seul et que subitement je suis aimé de deux garçons ?
Patrick incline la tête vers moi et embrasse mes lèvres. Je répond à son baiser et sa langue vient caresser la mienne encore parfumée du sperme de Valentin.

 

-Il faut que je mette de l’ordre dans ma vie Patrick, dis-je mes lèvres collées aux siennes.
Patrick me sourit radieux et je fonds contrairement à ma queue qui se prend pour le mont blanc.  Patrick m’embrasse dans le cou et me laisse aller à la délicatesse de sa bouche. Je colle son bassin sur le mien sentant sa queue raide presser la mienne. J’ai envie de me coucher sur mon lit et de le laisser me faire l’amour mais je sais aussi que mon père et Jérémie vont arriver d’un moment à l’autre. Je regarde furtivement ma montre. Dans dix minutes maximum, ils seront là, envahissant, interrompant brutalement l’étreinte que je pourrais avoir avec Patrick. Dix minutes pour se déshabiller et se laisser aller aux caresses de Patrick, c’est très court mais dix minutes utilisées autrement peuvent suffirent.
Je délaisse la bouche de Patrick en m’agenouille devant lui, à ses pieds. Je frotte son sexe au travers de son jeans puis déboucle sa ceinture. Je déboutonne sa braguette et glisse ma main dans son boxer pour aller y chercher son pénis. Il en sort dressé, décalotté partiellement. Je tire doucement sur son prépuce et découvre amoureusement son gland rose. Si on m’avait annoncé que je puisse faire ça, que je prenne l’initiative, petit puceau frustré, je ne l’aurais pas cru, pas même imaginé.


Je tiens doucement le long pénis raide de Patrick. Il est chaud et un peu humide. Je Joue doucement avec son prépuce délicat et glisse ma main gauche jusqu'à ses couilles imberbes, Patrick ne ferme pas les yeux, au contraire, il ne me quitte pas du regard et la bouche entrouverte m’offre la vision de son plaisir intense. Je pose mais lèvres sur son gland. Elles l’épouse totalement puis au ralenti, je laisse coulisser la verge de Patrick dans ma bouche. Centimètre par centimètre, mon nez s’approche des poils de son pubis dont je sens le doux et salé parfum. De mes mains inexpertes, j’ai sorti son sexe en entier de son boxer et joue du plaisir de Patrick. A présent, je suce avec soin la queue de Patrick tout en massant ses couilles brulantes de plaisir. Mes yeux ne quittent pas ceux de Patrick. Je me sens gêné qu’il me voit sa grosse queue dans ma bouche mais je prends tant de plaisir à lui en donner que je continue appliqué comme un bon élève.
Je devine que les minutes passent à pas de géant et qu’il est tant de faire jouir Patrick si je ne veux pas interrompre son plaisir brutalement.


Je serre un peu plus mes lèvres sur la queue de Patrick. Le frottement plus intense me fait un peu mal aux lèvres mais le plaisir de Patrick est à son apogée. Mes doigts s’accélèrent sur ses couilles et Patrick commence de petits coups secs de son bassin, laissant s’enfoncer sa bite plus encore dans ma bouche. Je vois à son visage et entends à son souffle court que Patrick va jouir. Il repousse doucement mon front sortant sa bite de ma bouche. Sans même y toucher, son pénis inonde mon visage de la douce chaleur de son sperme.
«Oh, Julien, je suis désolé, je ne voulais pas…j’ai pas réussi à me retenir.»
Patrick s’agenouille face à moi, embrasse mon visage et lèche son sperme salé. Je ferme les yeux pour avoir plus encore la sensation de sa langue sur ma figure. Avant qu’il n’ait complètement terminé, un joyeux brouhaha envahit le hall d’entrée.
-Julien, c’est nous, hurle Jérémie.
Les yeux de Patrick restent plantés dans les miens. Il ne parle pas, il ne respire plus. Le silence éphémère n’est que la magnificence de notre amour.

 

a suivre


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