recit gay de julien
J’en veux beaucoup à Valentin qui a l’air de penser que je me suis fait sauté par son frère. Comme si moi, pudique et timide, j’étais du genre à me mettre tout nu devant une personne que je ne
connais pas ( même s’il est la réplique exacte d’un garçon que j’ai vu tout nu et qui m’a vu aussi tout nu). A ce propos, le manque de gêne de Maxime qui n’a pas hésité à me faire l’amour sans me
connaitre me choque.
Je traine un peu dans la maison attendant Patrick qui ne tarde pas à arriver.
-Ta une sale tête, me dit-il en grimaçant
-je sais.
-Mais ton pyjama est sexy en tout cas, s’amuse Patrick.
Je m’affale dans le divan du salon et Patrick s’agenouille parterre entre mes jambes, ses mains sagement posées sur mes pieds nus. Il me regarde avec tellement d’amour que j’en baisse les
yeux.
-C’est quoi le problème julien ?
Je toussote et me lance comme un homme que je ne suis pas encore.
-tu connais Maxime ?
-le frère de Val ? oui bien sûr.
-tu sais à quel point ils se ressemblent ?
-Oui, comme deux gouttes d’eau.
-Maxime s’est fait passé pour Valentin.
-Ah, cool, s’esclaffe Patrick avant de voir que de mon côté, c’est pas vraiment la joie.
-Tu comprends pas ?
-Oh merde, se rétracte Patrick, scrutant mon sourire et caressant mes orteils du bout de ses doigts. Vous avez flirté ?
-Non. C’est allé plus loin.
-Baisé ?
-Oui, il m’a baisé pour dire la vérité.
-sodo…
Je ne le laisse pas finir le mot en posant ma main sur sa bouche. Ses lèvres sont douces.
Je fais oui des yeux.
Patrick se relève sur ses genoux et son visage est face au mien. Ma main est toujours sur sa bouche.
-J’aurais voulu que se soit spécial la première fois.
Patrick prend mon poignet et dégage sa bouche.
-Je suis trop désolé pour toi. Moi aussi je voudrais que ce soit spécial ma première fois.
Patrick me regarde avec tant d’intensité, que je fais un mouvement irréfléchi. Je pose ma bouche sur la sienne. Patrick se raidit.
-je suis désolé Patrick, dis-je en me reculant dans le divan.
-Ne le soit pas, chuchote Patrick, en se penchant vers moi. Il m’offre sa bouche à embrasser et sans trop hésiter, je pose mes lèvres sur les siennes. Son souffle sur ma joue, m’émeut et ses
mains qui caressent mes cuisses me font frémir. Je glisse ma langue sur sa bouche qu’il entrouvre. Sa langue vient à la rencontre de la mienne. De petits touchés timides puis, des baisers moins
maitrisé, plus passionnés. Je caresse ses cheveux, dessine ses sourcils du bout de mes doigts et glisse sur le fil de son nez parfait. Je découvre son visage sous mes doigts tandis que ma langue
explore la sienne.
Je me mets à bander comme un diable et Patrick le sens sur son ventre.
Il glisse une main sous mes genoux et l’autre sur mes reins et me soulève comme une plume. Je suis surpris par sa force, lui qui n’est guère plus grand que moi et guère plus gros. Il me porte
vers ma chambre pendant que ma langue joue toujours avec la sienne.
Il me dépose sur mon lit froissé sans même que ma bouche quitte ses lèvres. Je veux qu’il me fasse l’amour, qu’il me fasse oublié les doigts pourtant merveilleux de Valentin et surtout ceux de
Maxime. Je déboutonne sa braguette et je sens Patrick surpris par ma précipitation.
-Tu es bien pressé, murmure t-il sur mes lèvres.
-Oui, J’ai envie de toi sur moi. L’idée même que je puisse dire ça ne me serait pas venu en tête mais pourtant se sont bien mes mots.
Patrick m’enlève mon tee-shirt et je me laisse faire comme un enfant. Il embrasse ma poitrine et mon ventre. Ses doigts courent partout et je les laisse m’explorer. Le majeur de sa main droite
vient faire le tour de mon nombril et je soupire.
A mon tour j’enlève le tee-shirt de Patrick. Une petite croix pend au bout d’une chaine en argent. J’embrasse ses tétons clairs et finis de déboutonner son pantalon. Patrick vient s’allonger sur
mon lit, tout prés de moi. J’entends son souffle. Je m’agenouille et fais glisser son jeans sur ses cuisses, sur ses tibias, sur ses pieds. Je descends et enlève ses chaussettes retrouvant ses
pieds nus, si sensuels, si parfaits, si soignés.
Patrick fait glisser mon pantalon de pyjama sur mes fesses et entraine mon boxer dans sa chute. Il touche mes fesses avec sans doute un peu de maladresse mais ses doigts sur mon petit cul font
dresser encore plus ma bite. Patrick soulève ses fesses et je lui enlève son boxer me trouvant subjugué et flatté de la longueur et la raideur de sa queue. Patrick croise mon regard admiratif. Il
attrape doucement mon poignet et pose ma main sur sa queue puis prend la mienne. Un peu instinctivement, je commence un léger et timide va et vient qui lui arrache quelques soupirs. Son pénis est
si chaud, son prépuce si délicatement rangé pour exposer à mes doigts inexperts la délicatesse de son gland.
Je viens m’allonger sur le corps nu et chaud de Patrick et celui-ci presse fort son sexe contre le mien. Il caresse mes fesses et me cambre pour lui offrir. Sa bouche dévore la mienne et ma
maladresse provoque encore quelques légers chocs de mes dents contre les siennes. Patrick s’en amuse tout en continuant à m’embrasser. Je quitte sa bouche quand Patrick tire mon bassin vers son
visage. Je me retrouve à quatre pattes sur mon lit, la tête de Patrick face à mon sexe .
Le pénis de Patrick est tout prés de mon visage, son gland vers mon front, ses couilles devant ma bouche. Tout en caressant ses fesses, j’ose donner de petits coups de langue sur ses jolies
couilles. Elles sont imberbes et toutes chaudes. Patrick gémit. Je trouve que le contact sur ma langue est spécial. Je ne peux pas dire si j’aime ou pas; je sais juste que quand je me décide à
glisser son pénis dans ma bouche, j’adore ça. Sa queue est longue et dure. Plus grosse que la mienne. Mon nez dans les poils de son pubis je suce et me régale.
Je fais tourner ma bouche sur sa queue en la tenant fermement. Patrick donne de petits coups de reins régulier m’enfonçant sans s’en rendre vraiment compte son gland jusqu’au fond de la bouche.
Je m’interromps et Patrick ouvre les yeux inquiets.
-Patrick, je veux que tu me…que tu me pénètre. J’ai hésité sur le terme mais si mon état d’excitation se prêtait plus au terme enculer, je me suis refusé ce terme vulgaire.
Patrick me sourit visiblement intimidé.
-Je l’ai jamais fait, dit-il tout bas.
Je regrette de ne pouvoir répondre pareil.
-Tu veux qu’on se mette dans quel sens?
-Si tu veux je me couche sur le dos et tu…soulève mes jambes sur tes épaules.
La soudaine explication technique est irréaliste; on est vraiment deux amateurs.
a suivre
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