Par thierrydeparis
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recit gay de julien

Au retour de ma douche, je trouve sur mon cellulaire un message vocal de Patrick. Fébrilement et frissonnant encore nu, Je l’écoute le souffle court :
«Salut joli Julien. Je voulais te dire que j’ai passé un merveilleux moment avec toi au musée. J’ai aimé me promener tout prés de toi et j’ai aimé ton odeur. Je pense à toi Julien…et je…je…bonne nuit,»
Merde, JE quoi ? jeu de quilles, jeu de jambes jeu de main, je t’aime ?
Je réécoute le message. Je sens dans la voix de Patrick une pudeur, une mesure exacte des mots, évidemment, à l’exclusion du dernier.
Je laisse tomber mon cellulaire et me regarde tout nu devant le miroir qui me fait face. Mon corps, n’a pas la l’élégance de celui de Patrick. Moi je suis comme un poulain grandi trop vite. De longues jambes un peu maigres, de longs bras qui m’encombrent souvent, et des pectoraux…virtuel. Je n’ai pas été fourni avec.
Je regarde mon pénis souple et fin. J’imagine celui de Patrick. Plus grand ?  
Moins grand ? plus gros ? plus dressé encore que le mien.

Je ne contrôle pas mes érections qui surviennent à des moments souvent mal choisis. La piscine avec l’école est souvent une torture pour moi. Se montrer presque nu aux gens de sa classe est très humiliant. Les potes ou copines de classe, on les connait juste habillés. On a même des fois l’impression qu’ils sont toujours habillés. Et soudain, génial ! trimestre prochain piscine !  
Et là, on doit sortir des vestiaires presque tout nu et avoir l’air cool et décontracté en maillot de bain forme spido. Oublié le jeans avec l’entrejambes entre les genoux, oublié le sweet qui cache tellement bien les mains baladeuses lors des cours de math interminables. Non, là, subitement on montre tout ou presque. Je ne parle pas des «qui à la plus longue ?» du vestiaire des garçons. Quel est ce jeu éternel depuis la maternelle qui consiste à savoir qui a la plus grosse ? Pourquoi ne pas changer et demander qui à la plus bronzé ou la plus circoncise. Qui à un gland en forme de champignon ou qui en a un en forme de bonnet de schtroumfs ? Non, en fait, je parle surtout des regards des filles qui se plongent jusque dans le contour de nos couilles, en chuchotant ou en gloussant. Et là, on tend l’oreille pour savoir si c’est «Julien a une grosse queue !» ou bien, et plus probablement : «Ta vu les couilles de Julien ? Elles sont vraiment petites !»
Mes couilles t’emmerdent. Est-ce que je te parle de tes seins plus prés de ton menton que de ton buste ou de tes hanches qui se coinceraient dans le grand canyon ?
 
Les yeux dans les yeux avec moi-même, je ne me trouve pas très attirant. La seule chose qui me rassure un peu, c’est que les gens trouvent toujours Jérémie et moi ressemblant comme deux gouttes d’eau; et mon frère, personnellement, je le trouve très beau.
Tard dans la nuit, sans que je sache exactement à quelle heure mon cellulaire à vibré. Mon cerveau l’a reconnu mais ma main n’a pas bougé. Valentin ou Patrick ? trop compliqué de réfléchir et de douter à cette heure là.

Oula, vous m'avez pris de court. Moi qui pensais coller les deux messages, voilà deja des coms (qui sont les bienvenue)
Creamy, je n,ai pas eu ton message. Peux-tu me le renvoyer? J'y répondrai avec plaisir.
 Vers huit heures, la curiosité l’emporte. Je consulte mes messages et trouve Un message de Patrick me proposant de venir voir leur game de soccer. J’ai juste le temps de sauter dans la douche, sauter dans mes jeans, sauter dans mes addidas, sauter dans les escaliers; mais c’était sans compter sur ma mère qui insiste pour qu’on prenne le petit déjeuné ensemble. Jérémie et là aussi. Je m’assois sur une fesse pour ne pas perdre de temps mais la conversation s’éternise. Cette fois, c’est sûr, je vais rater le petit séjour dans l’intimité du vestiaire des garçons. «Qui as la plus grosse ? bla bla bla, on connait le truc et moi je connais celui qui a la plus grosse.
-Pourquoi, vous ne faîte jamais rien ensemble ? se plein ma mère.
Je ne peux quand même pas lui dire que j’ai presque branlé mon frère et fils chéri. En voilà une belle activité.
Jérémie contre attaque en disant que c’est fau mais à bien du mal à trouver des exemples concrets ou récents de sorties fraternelles.
-Par exemple, aujourd’hui Julien, qu’est-ce-que tu as prévu ?
-Je vais voir une game de soccer de potes.
-Vas-y avec ton frère, propose t-elle lumineuse d’avoir eu cette si bonne idée.
-Pas question, proteste Jérémie, j’ai des livres à lire.
Comme le pire des lâches, je dis que je l’emmènerais bien avec moi mais qu’il ne veut pas.
Ma mère insiste encore mais me sauve dans la salle de bain à la recherche de ma brosse à dents.
Quelques minutes plus tard, alors que je m’apprête à quitter la maison, je vois Jérémie se diriger vers moi exaspéré.
-Je viens finalement avec toi, dit-il.
Gé-nial, je vais trainer mon frère qui se fout du soccer comme de sa première branlette.
-Alors on y va, on est déjà en retard, dis-je reconnaissant envers ma mère qui ne perd rien pour attendre.
 
Dans le métro, puis à l’abord du stade, je marche vite et Jérémie aussi. Le terrain est en vu, les joueurs aussi. Patrick a du mal à se débarrassé d’un défenseur zélé mais fini par passer. J’aperçois, Valentin trottinant. Il me remarque, pardon, nous remarque et nous salut de la main. Patrick l’imite un instant après mais à l’air irrité de voir que je suis accompagné. La mi-temps est sifflet. Valentin et Patrick viennent à notre rencontre.
Patrick dévisage Jérémie avec des yeux que je ne lui connaissais pas.
-Salut les gars, dis-je faussement décontracté. Voilà Jérémie, mon frère. Eux, c’est Patrick et Valentin.
Patrick affiche un brillant sourire quand il apprend que Jérémie est mon frère. Il le salut d’ailleurs très gentiment. Valentin me regarde et ne me quitte pas des yeux, à tel point que j’en suis gêné et baisse le regard sur mes chaussures.
-Quel score, demande Jérémie qui cache bien son désintérêt total pour le soccer.
-On a pris deux points dans les dents, grimace Valentin.
-Les autres sont meilleurs que nous, fait Patrick l’air résigné avant de rajouter :«peut-être que maintenant que tu es là, tu vas nous porter chance.»
Je suis mal à l’aise à cause de cette remarque qui n’a certainement pas échappé à Jérémie.
La partie reprend et Valentin et Patrick s’éloigne côte à côte. Je regarde leur jolies jambes et rêve d’y poser des baisers.

La partie finie, Patrick et Valentin regagnent les vestiaires non sans avoir égalisé. J’attends une invitation qui ne tarde pas à venir. Je sens Jérémie qui hésite à entrer dans le vestiaire et le vois très mal à l’aise quand les premiers shorts, les boxers et slip tombent dans un joyeux brouhaha. La seule chose qui me passionne moi, c’est de regarder Patrick et Valentin se déshabiller. Patrick retire ses protèges tibias et enlève ses chaussettes pendant que Valentin se bagarre avec ses lacés trop serrés. Patrick retire son maillot et d’un mouvement nonchalant descend short et boxer. Je croise son regard et m’adresse un clin d’œil qui me fait sans doute rougir. Jérémie, à ma grande surprise regarde le sexe de Patrick sans aucune discrétion. Patrick est entièrement nu devant moi et mon sexe qui pousse sous ma ceinture. Il se retourne pour attraper une serviette dans son sac et j’en profite pour regarder ses fesses adorables.
Valentin a rattrapé son retard et descend aussi son boxer devant Jérémie toujours aussi discret. Je me demande si mon frère bande comme moi. Vue sa façon inhabituelle de se tortiller, je crois bien que oui.  
 
Tous les quatre, nous passons au mac-Do voisin du stade couvert. Valentin, Jérémie et Patrick commandent les premiers. Je fais sagement la file derrière eux et au moment ou Patrick fait demi tour avec son plateau plein, il se penche vers moi et me chuchote à l’oreille :
«J’ai hâte de te voir tout nu aussi. Tu dois être à croquer.»
Je baisse les yeux, pudique et je sens mes oreilles chauffer.

a suivre



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