Par thierrydeparis
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recit gay de julien

 

Au pensionnat, les jours passaient. Les semaines se suivaient et les cours s’enchaînaient. Régulièrement, pour décompresser, les étudiants organisaient entre eux des moments à tendance très libertine dans leur chambre. Certains soirs, des cris de plaisir émanaient d’une porte, des orgasmes puissants faisaient écho dans les couloirs sombres de l’établissement. Les professeurs qui dormaient à l’étage devaient bien entendre ces bruits répétés. Pourtant, ils ne faisaient rien. Aucun d’eux n’est jamais descendu dans la fosse aux lions pour écouter de plus près ce spectacle. Non, aucun d’eux ne voulaient voir. Peut-être voulaient-ils continuer à imaginer les scènes, seuls, dans leur lit, la main passée sous le drap. Celle-ci caressant le torse puis allant masturber fermement leur sexe jusqu’à la jouissance totale. Sûrement devaient-ils s’endormir tendrement après, en même temps que les cris de l’étage inférieur devaient s’estomper. Voilà à quoi devaient ressembler les nuits au pensionnat.  


Au réveil, c’était comme si toute les traces nocturnes avaient disparues ou presque. Les élèves n’hésitaient pas à s’exhiber avec leurs habits parfois tâchés de semence. Les professeurs, quant à eux, faisaient semblants de rien et déviaient leur yeux de ces indices de débauche qui, parfois, les excitaient et qui, apportaient une turgescence à certains d’entre eux.
Les feuilles mortes d’octobre avaient laissés la place à novembre puis à décembre. Le vingt-cinq décembre était bientôt en vu sur le calendrier. Et, ceux qui pouvaient partir pour les vacances, rejoignaient leurs parents. Quant aux autres, ils iraient partir skier dans les Alpes. Nous étions le vingt-trois, le car patientait devant l’entrée du pensionnat. Les élèves restants avaient fait leurs bagages et attendaient dans la cour. Le directeur, M.Thib, M.Tim, le professeur de sport et M.Dam, l’infirmier accompagnèrent le groupe à la montagne. Ils montèrent tous dans le bus et prirent la route de leur villégiature. Quelques heures étaient nécessaires avant de rejoindre l’arrivée. Mais, bientôt, les sommets alpins apparurent à l’horizon. Puis, les virages se firent de plus en plus prononcés. La montée vers le château était proche et, chacun commença à se réveiller dans le car afin de profiter de la vue qui s’offrait au groupe. Enfin, les grilles ouvertes laissèrent passer le bus et le château, à flanc de montagne se dressait fièrement au-dessus de la vallée.
Un par un, les élèves descendirent du bus et prirent leurs affaires dans la soute à bagages. Le sol était recouvert d’une épaisse couverture blanche et la neige tombait doucement sur nos camarades émerveillés par le lieu. Soudainement, les portes du château s’ouvrirent. Le major d’homme de la demeure invita les jeunes à s’avancer afin de rentrer à l’abri. La nuit allait bientôt tomber, et, la fin de journée était réservée à l’installation dans les chambres avant de descendre pour le dîner qui était donné dans la salle de réception. Le château était entièrement pour eux et ils allaient en profiter.  


Ce soir, les esprits étaient bien trop fatigués pour organiser une soirée de bienvenue, comme ils disaient. En plus, le lendemain, ils allaient skier sur la poudreuse qui tomba durant la nuit. Au petit matin, le soleil radieux baignait la montagne de sa lumière vive. Et, les rideaux ouverts, ils réveillèrent brusquement les jeunes encore pleinement endormis. Certains se pressèrent de descendre prendre le petit-déjeuner afin de profiter au plus vite des joies de la glisse. Les autres prirent leur temps. Marc, en se levant remarqua une petite bosse sur le drap de Joss. Discrètement, il s’approcha du lit du préposé et empoigna la bosse dans ses mains et hurla au visage de Joss : « Alors, heureux ce matin ! ». Joss, dans sa bonne humeur habituelle, renvoya très vite Marc en lui jetant un cousin à la figure.
Une heure plus tard, tout le monde était prêt. La station n’était qu’à dix minutes à  pied. Les skis à la main, les lunettes sur les yeux, ils partirent en ligne vers le plaisir. Le téléphérique se présentait devant eux. Tour à tour, ils gravirent la montagne et arrivèrent au sommet. Ca y est, les joies du ski s’offraient à eux. Plus ou moins rapidement, ils descendirent la pente, montrant aux autres, de manière plus ou moins fière, leur façon de skier. Soudain, dans un portion plus plate, où  il allait moins vite, Marc entendit des cris plaintifs qui se dégageaient des arbres sur le côté. Il se dirigea vers eux et il aperçu quelqu’un à moitié allongé dans la neige. C’est alors qu’il reconnu Joss. Il lui demanda ce qu’il s’était passé. Celui-ci lui répondu qu’il avait dévié de la trajectoire et qu’il était parti tout droit dans les sapins. Marc aida alors Joss à se relever et à descendre le reste de la piste. Arrivé en bas, il croisa le directeur, à qui Marc expliqua la situation. M.Thib ordonna alors à Marc d’emmener Joss à l’infirmerie du château. Là-bas, M.Dam le soignerait.


Les deux jeunes hommes arrivèrent devant l’infirmerie. Marc frappa à la porte et l’infirmier ouvrit. Marc expliqua que Joss avait chuté et qu’il avait des douleurs multiples. M.Dam invita alors Joss à s’installer à l’intérieur et renvoya Marc s’amuser sur les pistes.  
M.Dam demanda à Joss de retirer les épaisseurs de vêtements qu’il avait sur lui afin de l’ausculter. Derrière le paravent, il demanda s’il devait tout enlever. M.Dam lui dit de rester en sous vêtement et qu’un fois fini, il devait s’installer sur la paillasse. Le médecin revint alors vers le jeune et remarqua quelque chose d’étrange. Aucune marque n’apparaissait sur le corps de Joss. Les épaules et les genoux étaient intacts. Aucun bleu n’était à déplorer. M.Dam  demanda alors à Joss où il avait mal. Joss montra alors au médecin une zone autour du nombril. Ce dernier appuya alors sur la zone, mais ne sentit aucune hémorragie. C’est à ce moment là que Joss pris la main de M.Dam et la descendit lentement vers son boxer jusqu’à sa bosse. Joss dit alors : « c’est là que j’ai mal ». Le médecin ne réagissait plus. Joss prit alors les devant et alla plaquer sa deuxième main sur l’entrejambe de son partenaire sentit alors quelque chose gonflé. Les choses étaient lancées. Les deux hommes s’embrassèrent alors fougueusement. Très vite, les vêtements volèrent. Les deux sexes tendus passèrent d’une bouche à l’autre puis d’un cul à l’autre. Il n’y avait aucun sentiment dans cet acte, aucun romantisme. Ce n’était qu’ébauche et bestial. Le sperme joui puissamment. Mais, rien n’y faisait. Il n’y avait dans cette pièce qu’une déperdition de testostérone et rien d’amour.

 

Les vacances de Noël étaient terminées. La neige n’était plus que passée. Chacun devait laisser derrière eux les affres du ski et des soirées, affalés dans des canapés, autour du feu. Il est vrai que lorsque personne n’était là, outre les élèves, quelques bonnes partouzes ont entaché le velours des canapés et les tissus des coussins. Le bon temps allait laisser place au retour à la normale, c'est-à-dire à la reprise des cours.
Nous étions lundi. Et, après une veille de rangement de sacs et de vêtements dans les vestiaires, les jeunes n’avaient pas vraiment l’envie de retourner en classe. Il y avait une légère tendance à la somnolence dans les dortoirs. Quelqu’un osaient se lever, aller prendre leur douche et s’habiller. D’autres, attendaient jusqu’au dernier moment pour se préparer. C’était le cas de Jean, qui, quinze minutes avant le début des cours, sauta de sont lit, rentra dans la douche, écossaise en plus, et alla vers son vestiaire. Et là, mauvaise surprise : aucun sous-vêtement de propre dans le casier. Et, ce n’était pas l’habitude de Jean d’aller renifler dans son paquet de linge sale, un habit encore portable ! Tant pis ! La journée sera « commando ».


Huit heures, le premier cours est celui de mathématiques. Jean est plutôt bon dans cette matière. Equations et graphiques ne lui font pas peur. D’habitude à l’aise avec les problèmes, aujourd’hui son comportement est différent. Cette chaleur au niveau de la cuisse a une forte tendance à le déranger. Il n’est pas habitué à ne rien porter sous lui. Il préfère nettement les boxers qui maintiennent l’ensemble.
Au fil des heures, Jean s’accoutuma à cette impression. Mais, celle-ci ne le laissait pas indifférent. Les différents frottements, au cours de la journée, avaient tendance à faire monter en lui une certaine excitation. Excitation qui, eu été maximale vers quinze heures, en plein cours de chimie.  
Cela était trop. Jean senti, soudain, sa queue prendre de l’ampleur. Délicatement allongé contre la cuisse, le sexe remonta le pantalon. Son gland fixait dès lors son voisin. Discrètement, il fit glisser sa main gauche vers le puits de chaleur. Il le caressa de plus en plus frénétiquement à tel point que son voisin, Kevin, le remarqua. Doucement, Kevin, à son tour, fit glisser sa main vers l’entrejambe de Jean. Une fois cette main délibérante sentie, Jean se laissa aller sous les caresses de l’invité. Kevin déboutonna alors le jeans de Jean et rentra sa main dans le coffre au trésor et y découvrit une tige bien droite qui n’attendait que la délivrance. Après plusieurs va et vient musclé, Jean éjacula dans la main de Kevin. Celui-ci le masturba jusqu’à ce la raideur laisse place à une douce et tendre queue. Il dégagea alors sa main et la frotta, au passage, sur la tee-shirt de Jean afin d’enlever la trace de son acte. Bien évidemment, en sortant, Jean s’attira tous les regards sur sont torse recouverts de semence blanche, à peine sèche.  
Depuis, Jean a pris, la bonne habitude, de renouveler quelques opérations commandos jusqu’à la fin de l’année.

 

fin


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