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recit gay de tom
Chapitre 14: Soumission I.
Mercredi-8h00:
La nuit fût plus calme. Je me lève, je suis courbaturé. Je me dirige vers la salle de bain. Mes parents ont finis de se préparer et partent au travail. Je me douche et je m'habille. Je me regarde
dans la glace, je ressemble à un zombi. Je prends un léger petit déjeuner.
-"Allez frangin, où boulot."
-"Ouais... Ouais... Lâche moi un peu".
-"Méfie-toi à ce que tu dis."
Je descends les rideaux, je fais les machines de ma mère.
-"Mathilde, je suis prêt pour les courses. On y va?"
-"Je dois faire ma manucure".
-"Mais tu as une voiture, on peut aller faire les courses?"
-"Non, mais tu as un vélo".
-"Tu n'as pas l'impression de pousser le bouchon un peu loin".
Elle me montre son portable.
-"J'ai téléchargé les photos sur mon mobile. J'ai écrit le mail et mis les photos en fichier attaché. En un clic, nous avons une diffusion nationale de tes penchants pervers."
Le mot "pervers" résonne en moi. Je prépare mes deux sacs à dos. Je pars faire les cours de mes parents que je ramène à la maison. Puis je pars faire les courses de mes grands-parents paternels
qui habitent au bout de notre rue.
Je rentre de chez moi, il est 12h00. Je fais sécher le linge et les rideaux au fil de fer dans le jardin. Je me fais un sandwich que je mange en buvant du coca.
13h30. Avec la chaleur qu'il fait, le linge et les rideaux sont vites secs. Je les ramasse.
-"Salut, frangin, je vais au ciné avec des amies".
14h00. Je m'installe sous la tonnelle. Je mets les volets sur des tréteaux. Je commence à les poncer un à un avec la ponceuse électrique de mon père. Au bout de deux heures, je retourne les
volets. Et je ponce les versos des volets.
18h00. Mes parents reviennent de leur travail suivi de ma soeur.
-"Salut, fiston, tu n'as pas encore fini!!!"
-"Non, ce matin, j'ai..."
Je croise le regard de ma soeur. Elle me montre son mobile.
-"Ce matin, j'ai rempli mon dossier d'inscription pour la fac et j'ai faire des papiers l'extérieur."
-"Ah, d'accord. Je te laisse continuer"
Je pose la lazure sur les versos des volets. La lazure sèche rapidement avec la chaleur qu'il fait.
19h00. Alors que j'attaque les rectos, je vois mon père arrivé avec un plateau sur lequel est déposé un sandwich est un bière.
-"ça va fiston?"
-"Il fait chaud mes ça va".
-"Je t'amène un sandwich et une bière".
-"C'est gentil merci!!"
Son geste est très attentionné;
-"J'ai vu Paul aujourd'hui".
A l'écoute de cette phrase, je m'étouffe en buvant ma bière.
-"Et ben mon grand reste avec moi".
-"Pardon".
-"Il m'a dit pour Yoann".
-"Il t'a dit quoi?"
-"Que tu as accompagné ton copain, porté plainte à la gendarmerie."
-"Rien d'autre?".
-"Si que tu as aidé ton copain à surmonter sa peur et sa colère suite à son agression".
-"C'est tout?"
-"Il aurait dû me dire autre chose?"
-"Non!"
-"Tu es sûr?".
-"En fait, on a discuté des procédures et on a confronté nos points de vue. J'ai peut-être été un peu insolent mais je me suis excusé".
-"Bon, c'est bien. Mais n'oublie pas de respecter l'uniforme."
-"Oui, papa."
-"Bon je te laisse".
-"ok"
20h30. J'ai fini de lazurer les volets. Je range mes outils. Je rentre à la maison. Je prends une douche.
-"Les enfants, demain, Mathilde, tu repasseras le linge de ta mère que tu as lavé aujourd'hui. Mitch, tu passeras la seconde couche de lazur et peindras les fers forgés des volets avec la
peinture noire que je te mettrai sur l'établi."
-"Ok, je vais me coucher. Bonne soirée".
-"Au fait demain soir, votre mère et moi sommes invités chez des amis. Ta soeur nous a demandé la permission de faire une soirée à la maison."
-"Ok pas de pb".
Je vais dans ma chambre et je plonge dans mon lit. Je m'assoupis quelques minutes. Quand soudain,
-"Au putain, Yoann"
Pendant toute la journée, je n'ai pas pensé à Yoann. Quel con je suis. Je me saisis de mon portable. ça sonne, personne ne répond, je tombe sur son répondeur. Je m'adosse à ma porte et je me
laisse glisser par terre.
"Salut, Yo. Je ne te demande pas de me pardonner. J'ai oublié de t'appeler, de mailer, et j'avais tellement de choses à faire que je t'ai oublié. Je suis désolé..."
J'éclate en sanglots.
"...il faut que je te dises qu'un certain nombre de choses a changé chez moi... Mais sache que je t'aime et que tu me manques. Bye."
La tête entre mes mains, je pleure comme un môme. La porte s'ouvre dans mon dos.
-"Alors petit frère, on a chagrin d'amour".
-"Fout moi la paix, dégage de ma chambre".
-"Non, non, non. A propos de dégager, demain, mes amis viennent vers 14h.."
-"Et?"
-"Je veux que tu disparaisses de 14h00 à 21h00."
-"Comme je vais faire pour faire toutes corvées: les volets et le repassage du linge de 3 machines à laver."
-"Ce n'est pas mon problème."
Elle claque la porte.
Je me glisse dans mon lit, je mets mon réveil à sonner à 6h00 et j'essaye de dormir.
Chapitre 15: Soumission II.
Mercredi-6h00. Je me lève toujours aussi courbaturer. Je prends une rapide douche et un café.
6h30. Je me dirige vers la tonnelle. J'attaque la deuxième couche sur les volets. J'attends une demi-heure. Vers 7h30, mon père viens me voir.
-"Et fiston, tu as commencé tôt".
-"Oui, je me suis levé à 6h00 pour travailler avec la fraîcheur."
-"Très bien, mon grand homme".
"Mon grand homme", ça fait bizarre.
-"Je te laisse, à ce soir."
-"Bonne journée, papa".
Mes parents partent à leur travail. Je retourne les volets et j'attaque la lazur. Une fois la lazur sèche, je peints les fers forgés en noir. Alors que je range mes outils, mon téléphone sonne.
C'est Yoann.
-"Yoann, c'est toi".
Personne ne réponds.
-"Yoann, je suis désolé pour hier. Je t'aime. Je ne t'oublie pas."
J'éclate en sanglots.
-"Ne me fait pas ça, répond moi".
-"Salut Mitch".
-"Yo".
-"Je sais que tu ne m'as pas oublié mais je suis sûr qu'il y a un malaise. C'est à cause de moi?".
-"Non c'est à cause de mon père..."
Quelqu'un se saisit de mon portable, c'est ma soeur.
-"Salut Yoann, comment vas-tu? Mitch doit te laisser il a ses corvées. Bye";
-"Pourquoi tu fais ça?"
-"T'occupes. Il y a du repassage à faire."
Sans mot dire, je me dirige vers la maison. De 9h00 à 12h00, je fais le repassage de ma soeur. 12h30, je me fais un encas. Ma soeur me rappelle que je dois dégager avant 14h00. N'ayant aucun
moyen de transport, je ne peux pas aller voir Yoann. Je téléphone à Julie, Antoine, Cameron, Lucas, Géraldine, Jean. Ils sont tous en vacances. Je téléphone à Thomas. Thomas est le play-boy de ma
promotion et il est physiquement mon contraire. Il est grand, mince, blond, yeux bleus, pluôt musclé.
-"Salut Thomas".
-"Salut Mitch, alors les vacances sont bonnes?"
-"Epuisantes, je fais quelques travaux pour mon père"
-"Moi c'est pareil"
-"Tu veux aller à la piscine cette après-midi?"
-"Ouais, super idée, On va à la municipale vers 14h00".
-"Ok pas de pb"
-"A toute"
-"Bye"
Je prépare mes affaires. Je saute sur mon vélo et me voilà en direction de la piscine.