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Le mot gay provient de l'argot . Il signifiait à l'origine « joyeux ». La version argotique de gay désignant la communauté homosexuelle vient elle-même d'un emprunt au français gai.

 Gay désigne, en tant que nom, les homosexuels masculins (rarement les lesbiennes) et, comme adjectif, ce qui se rapporte à eux : les gays, une icône gay, un bar gay.

 Gai, gaie est la forme standard au Canada: les gais et lesbiennes, la communauté gaie, un bar gai. Cette forme, elle aussi, désigne plus souvent les hommes gais. Bien qu'une femme puisse se décrire comme étant gaie, le mot lesbienne est plus courant au Canada que gaie. Gai s'utilise parfois aussi en France. Au XVIIIème, gay est un mot d'argot pour «pénis». En français ausi, l'argot dit bien "les joyeuses" pour désigner les couilles. Au XIXème, to gay signifie «baiser". Une «gayhouse» est un bordel.

 Le terme gay portant moins de connotations péjoratives qu'homosexuel, au départ propre au vocabulaire médical, il est souvent préféré par les homosexuels discutant entre eux, lesquels se servent aussi de termes comme folle, pédé ou simplement homo.

 Il faut noter que, en France, le terme ne désigne pas forcément tous les homosexuels mais particulièrement ceux qui font partie du « milieu » en manifestant d'une manière ou une autre leur homosexualité, que ce soit par la fréquentation des lieux gays à la mode (bars, restaurants, boîtes de nuit gays), un habillement spécifique, l'écoute d'un certain type de musique connotée gay (Dalida, disco), etc. Gay renvoie à une « culture » homosexuelle commune. Certains homosexuels, qui se disent « hors milieu », refusent cependant l'étiquette gay, souvent porteuse de stéréotypes, surtout ceux véhiculés par les médias.

 
L'attitude gay, ou « gaytitude », est souvent liée à la fierté et la revendication de son homosexualité (ou du moins à l'absence de honte de son homosexualité), qui se manifeste par exemple lors des gayprides ou « marche des fiertés lesbienne, gay, bi et trans ».

 
Dans certaines cultures, le terme gai (gay) s'adresse très péjorativement uniquement aux homosexuels « passifs ». Ainsi, au Mexique entre autres, l'homosexuel qui est sodomisé est appelé un « gai », alors que celui qui le sodomise, celui qui est « actif » donc, conserve toute sa dignité de « macho » aux yeux des mâles hétérosexuels.

 
Lun 2 mai 2005 Aucun commentaire