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Par thierrydeparis
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recit gay de

Dès ce jour, mes journées furent torturées. Je ne vivait que pour voir ce bel inconnu. Tant qu’il n’était pas dans mon champ de vision, le vide et la tristesse m’habitaient. Un vide que rien ne parvenait à combler. Pendant le week end qui avait suivi notre première véritable rencontre, je passais mon temps dans ma chambre, toujours aux aguets dans l’espoir qu’il vienne à ma rencontre.  
 “Après tout, il sait que je ne me fiche pas totalement de lui, puisque je lui ai dit bonjour” Pensais-je, pour me rassurer.
 Le lundi, mes yeux incertains et triste étaient à l'affût de son arrivée. Mais l’être devenu si subitement cher à mon coeur se refusait à arriver. Après tout, je ne connaissais même pas son emploi du temps, alors comment prévoir l’heure à laquelle il venait ? Sans le comprendre, ni même le réaliser, j’étais tombé amoureux. Une seule poignée de main avait suffi à marquer un contraste si fort entre la façon dont je le considérais entre aujourd’hui et les mois derniers. Je ne suivais pas les cours, à vrai dire, je m’en fichait. Une seule chose comptait pour moi : Thomas. Ce que je ressentait était si fort que j’avais l’impression de mourir à petit feu. Des tas de questions se bousculaient dans ma tête. Comment l’aborder ? Ressentira t-il la même chose que moi ? À mes yeux, ce n’était ni de l’amour, ni de l’amitié. Seulement une terrible et éprouvant obsession. Une intense jalousie m’emportait lorsque je le voyais avec d’autres personnes qui n’étaient pas moi. Moi ! Moi qui aurait fait n’importe quoi pour ne serait-ce que lui dire un simple salut. Je n’avais rêvé que de lui et c’est que je faisais actuellement pendant que mes profs dictaient leur leçon. J’étais ailleurs.

EJACulation--28-


 À chaque entre-cour, je le guettais dans les couloirs, je passais mes récréations à l’observer. Tout en lui me fascinait, que ce soit dans sa démarche ou dans sa façon de parler. D’après ce que j’avais pu voir, il me semblait parfait. Sa peau doré par le Soleil prenait des éclats d’or et pour moi, il valait plus que tout l’or du monde. Si on ne l’observait pas suffisamment longtemps, on aurait pu croire qu’il était gros, mais j’ai réalisé avec délice qu’il n’était qu’une grosse boule de muscles. En effet, il avait des mollets plus gros que mes cuisses, qui je dois l’admettre, étaient maigres à faire peur. Son visage me paraissait pur, encore épargné par l’acné. Il n’avait aucun grain de beauté, ce qui me donnait encore plus envie de le toucher, de le caresser. Mais malgré tout mon désir, je ne voulais pas ma branler en pensant à lui. Je trouvais cela trop vulgaire et j’avais presque peur de le souiller.
 Mais je n’en pouvais plus de me contenter de le regarder discrètement, j’avais besoin de plus, sans savoir pour autant comment y parvenir.


 J’avais attendu avec impatience le vendredi suivant et c’est exactement au même endroit où je l’avais rencontré que j’attendis. Mon esprit était en ébullition, perdu dans une tempête de sensations. Mais il fallait que je me calme, à moins de rater pitoyablement le morceau de Schumann que je devais travailler à mon cour de musique. J’ai cru que mon coeur coulait de déception dans ma poitrine lorsque ma grand mère arriva. Je montai dans sa voiture, l’air dépité. Elle ne me demanda pas pourquoi j’étais si triste et je lui en fit grâce. Je n’avais pas envie d’en parler, ce serait trop me dévoiler. Et comme s’il me fallait ça ! J’avais oublié mes partitions. Ma grand mère bougonna un peu en faisant demi tour, mais je lui promis de me dépêcher. Une fois arrivé, je m’engouffrai dans la maison par la porte laissé entrouverte et revint quelques secondes plus tard. Alors que nous nous remettions en route, j’observai avec ennui les élèves de mon quartier descendre de leur bus. Je me redressai brusquement lorsque je vis mon voisin parmi la foule.
 - Qu’est-ce qu’il y a ? S’enquit ma grand mère.


 Mais je ne répondis pas. Collé contre la vitre je regardai avec une pointe d’envie Thomas rentrer chez lui, marchant seul sur le trottoir. J’aurais tant aimé qu’il me voit, mais j’étais déjà bien loin.
 - Toi, tu es amoureux, souffla la mère de mon père avec malice.
 - Hein ? Mais non, fis-je, surpris d’avoir été percé.
 Un petit sourire me fut adressé en guise de réponse. Si elle savait ! Son petit fils en train de chérir un garçon… Je poussai un soupir, la vie était dure parfois.


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Par thierrydeparis
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Le soir venu, je rentrai chez moi en voiture, mon père venant tous les jours me chercher. Je n’avais pas de devoirs, si bien que je profitai de mon temps pour regarder la télé. J’ai dû m’assoupir car lorsque je quittai le canapé tellement moelleux, la maison était vide. Mis à part la femme de ménage. Assez intrigué, mais loin d’être inquiet, je pris mon vélo pour partir à leur rencontre. Comme le voiture était là, je me doutai qu’ils étaient partis promener Témis avec mes deux soeurs, et je désirai moi aussi prendre l’air. Alors que je pédalais lentement, je suis tombé nez à nez avec mon voisin, Thomas, qui faisait du skate devant sa maison.
 - Salut ! Lança t-il, gaiement.
 - Salut, marmonnais-je, peu désireux de parler avec lui et surtout, très timide.  
 Alors que je m’apprêtais à repartir, il reprit :
 - Qu’est-ce que tu fais ?
 - Je cherche mes parents, et je crois qu’ils sont par là.
 Mettant un terme à la conversation, je suis parti. Thomas m’avait sans doute trouvé froid, mais c’était le cadet de mes soucis. Je n’avais que faire de ce… gosse ! Bien entendu, mes parents n’étaient pas là et je du faire un grand détour pour ne pas avoir à croiser à nouveau ce Thomas.


 Les quelques jours qui suivirent me parurent bien monotones. Les grandes vacances me tardaient ! Mais le trois juin, date que je retiendrai à jamais, un événement se produisit. Un événement tout simple, si anodin, mais qui allait être pour moi la base de long jours de torture et de plaisir.
 Nous étions un vendredi, et la journée était finie. Sur le chemin qui menait à l’endroit où se garait mon père qui n’était pas encore arrivé, j’ai croisé mon Thomas. Il était tout en sueur et son visage luisait sous le Soleil, comme la mer dont les reflets brillent sous l’intensité du crépuscule, de toute évidence, il sortait du sport. Je ne savais pas comment réagir. Je me sentait un peu honteux de l’avoir dédaigné quelques jours auparavant, mais je ne voulais pas paraître rustre et impoli. Je lui alors dis bonjour. Il m’a regardé d’un air étonné, à croire qu’il ne me reconnaissait pas, puis m’a répondu. Je lui ai alors tout simplement, tout naturellement serré la main. Mais ce contact, si bref fut-il, m’a bouleversé. C’est tout frissonnant que je l’ai observé partir. 183-m.jpg

 

Ce garçon, qui quelques jours, quelques heures auparavant était un garçon comme les autres, venait de renaître à mes yeux. Des vagues successives de sentiments étrange m’ont parcouru, poussant les émotions jusqu’à leurs extrême et me faisant venir des larmes. Un klaxon m’a fait sortir de ma rêverie. Tiens, c’était ma grand mère qui venait me chercher aujourd’hui. C’est vrai, j’avais cour de piano. Durant toute la route, je suis resté appuyé contre la vitre. Je ne voulais pas parler, pas dire bonjour, pour que la dernière personne à qui j’ai adressé la parole soit Thomas. Je sentais encore le contact de sa paume chaude contre le mienne, et pour rien au monde, j’aurais voulu me laver les mains.

 

Son image m’obsédait, elle était là, sans cesse devant mes yeux. Mais horreur, plus j’essayais de m’en souvenir, plus elle disparaissait, comme pour un rêve. Je devais vraiment avoir l’air triste, car ma grand mère me demanda si j’allais bien. Je lui répondit plaintivement que oui. Mais non, je n’allais pas bien. Ce garçon dont j’ignorais le nom me fascinait, je n’aspirais qu’à une chose : le rencontrer. Mes pensées devinrent plus tourmentées lorsqu’il me fut impossible de le souvenir de son apparence. Je ne pensais qu’à lui.  Toutes mes prestations musicales furent bien entendues médiocres, j’avais l’esprit ailleurs.


 Au bout de cette leçon qui me parut interminable, je pus enfin rentrer chez moi. Je m’enfermais aussitôt dans ma chambre car je désirais être seul. Je respirai ma main qui avait eut l’honneur de toucher Thomas, mais déjà, son odeur n’était plus qu’un lointain souvenir. Avec une sombre résignation, je partis à la douche, désespéré à la simple idée que j’allais laver la peau qui était entrée en contact avec la sienne.


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Par thierrydeparis
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Après avoir échappé à l’indigestion de chocolat et après toutes ces promenades, je fus bientôt obligé de reprendre les cours. Cela ne m’enchantait guère, mais je me débrouillais assez bien en cours, aussi bon en math qu’en français. Si c’est de la joie que je ressentais en retrouvant mes amis, elle disparut aussitôt dans la longueur assoupissante d’un cour de math. Mon professeur semblait avoir la mâchoire complètement déboîtée car il parlait lentement sans articuler. Sa mollesse fut contagieuse car je ne tardais pas à m’évader, laissant mon esprit divaguer. Je fixai avec attention la nuque du garçon qui était devant moi. L’un de ceux qui se croient diablement populaire et dont tous les gestes sont emplis de prétention. D’habitude, cela m’énervais, mais j’adorai m’imaginer en train de l’embrasser, caressant langoureusement sa nuque, même si je doute que je l’aurais fait s’il me l’avait proposé !  

 

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 L’ennui algébrique céda la place au sport. C’est entassés dans un petit vestiaire qui sentait le fauve que nous dûmes nous changer. De mon côté, mettant mes habits avec vitesse pour ne pas que l’on voit mon corps chétif, je jetais des petits coup d’oeil autour de moi. Je me voulais discret, mais je ne devais pas toujours l’être compte tenu des regards qu’on me lançait. Lorsque je voyais les muscles bien dessinés d’un torse ou la plus ou moins légère bosse qui arrondissait les caleçons, un éclair de désir me parcourait, et la chose qui dormait entre mes jambes prenait soudain de la vigueur. Ce secret, je ne l’avais dit à personne et j’étais très gêné lorsque l’on abordait avec moi ce sujet délicat, si bien que je m’étais inventé des copines. Sûrement pour apaiser ma conscience, je les imaginais à partir de faits réels. Par exemple, lors de ma petite enfance, en vacances, une petite fille m’avait embrassé sur la bouche.

 

Et bien cet enfant était devenu l’une de mes petites amies que j’avais eu sur la côte d’azur (bien sûr, je ne mentionnais pas son âge). Cet engouement pour les personnes de mon sexe me terrorisait, je ne voulais pas être gay. Comment l’annoncer à mon père qui ne ratait pas la moindre occasion pour dire des moqueries blessantes ? Dans ces cas la, soit je rigolais avec lui, mais d’un rire jaune, soit je me rabaissais et attendais qu’il finisse. L’homosexualité représentait pour moi un plaisir interdit, quelque chose qui pouvait être fabuleux, mais que l’on n’avait pas le droit de toucher. Le soir, dans mon lit, pris par un désir incontrôlable, je me masturbais en pensant à des hommes, mais aussitôt soulagé, je me sentais sale. Sale de ma nature, des odieuses scènes que je me représentais. Seulement, le désir ne tardait pas à revenir…


 À la récréation, je vis jouer dans la cour mon voisin, ce Thomas. Donnant un coup de coude à l’un des mes amis, Nicolas, je lui demandai :
 - Tu vois, ce gars là-bas, c’est mon voisin. Est-ce que tu le connais ?
 - Malheureusement oui, me répondit-il. Une vraie tête à claque.
 - Sais-tu comment il s’appelle ? Et oui, je n’avais pas pensé à lui demander son nom.
 - Non, je crois que je l’ai oublié. Désolé.
 N’abordant pas plus la question, je n’abordai plus le sujet. Thomas, bien qu’il ne fut qu’en cinquième, mesurait presque ma taille, il était large d’épaule, ce qui dénotait d’une grande force physique. Ses cheveux étaient à mis chemin entre le brun et le blond et son visage affichait un air joyeux et immature. L’idée de nouer des liens d’amitié avec lui ne m’avais même pas effleuré l’esprit, je n’avais pas besoin de plus d’ami. J’avais passé de nombreuses années seul, avant de rencontrer l’an passé deux garçon, Nicolas et Frédéric, le premier étant un peu béta, mais tout à fait adorable et le second intelligent, mais sans la moindre motivation pour le travail. Jamais, je n’aurais osé leur avouer cette honte qui me serrait la coeur : mon orientation sexuelle. S’ils l’avaient su, ils m’auraient délaissé et si j’avais encore pu rester avec eux, ils auraient interprété différemment chacun de mes gestes. Je m’étais moi-même condamné au silence, redoutant le moment où mon secret s’exposerait au grand jour.


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Par thierrydeparis
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recit gay  de octu

 

Les couleurs vives et naissantes de l’aurore s’étaient glissées dans la fente de mes volets et irradiaient de lumière le bas de mon lit. Je dois dire qu’il m’aurait plus qu’elles me réveillent tendrement, mais le destin n’en décida pas ainsi. Les aboiements puissants de ma chienne me tirèrent de ma torpeur. Déjà que le matin, je n’étais pas de très bonne humeur, qu’est-ce que ça allait être aujourd’hui ! Enfin, c’était de ma faute, comme j’était en vacances et que Pâques approchait à grands pas, j’avais pris l’habitude de la promener dans le bois à côté de chez moi, et depuis, elle ne me lâchait pas avant que je l’y emmène. Avant d’aller plus loin, je pense qu’il est préférable de faire quelques présentations. Habitant de Laplume, un petit village dans le Lot et Garonne, et âgé de dix huit ans et demi, je m’appelle Romain. Mon année de terminale touchait presque à sa fin

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il ne me restait plus qu’un mois et demi de cours à supporter. De taille moyenne, je me trouvais assez quelconque avec mes cheveux brun foncé, mon visage fin et allongé, ainsi que mes yeux presque noirs qui me donnaient un air mystérieux. Mais le défaut que je détestais le plus (mesdames le verront au contraire comme un formidable atout), c’est que je ne pesais même pas cinquante kilos, ce qui, pour mon âge était fort peu. J’avais beau manger autant que je le pouvais, me nourrir de mars, de nourriture “fastfoodienne”, et autres cochonneries dans le genre, il m’était impossible de me remplumer. Non pas que je désirais être gros, mais je voulais seulement mettre un terme à toutes les moqueries qui circulaient à mon égard.

 

Les cheveux en broussaille, je me suis péniblement levé et ai enfilé un short et le premier t-shirt qui me tomba sous la main. En période scolaire, j’étais plus difficile sur le choix de mes vêtements, car dans mon collège, pour ne pas subir la méchanceté des élèves, il fallait avoir une apparence très soignée. Mais à force de prendre soin de moi à longueur de journée, il venait un moment où j’en avais marre et pendant les vacances, j’affichais un style négligé ; du moins quand aucune sortie n’était prévue. Dévalant les escaliers avec ma chienne qui, bien sûr, voulait être la première comme tous les chiens, j’ai manqué de trébucher lorsqu’elle m’a doublé.

 

Mais comment lui en vouloir lorsqu’elle me regardait avec des yeux tout plein d’amour qui pétillaient d’affection ? Attrapant deux chocolatines (ou pain au chocolat, ça dépend d’où on vient), j’ai mis une paire de chaussures et suis parti, sans néanmoins oublié mon fidèle bâton qui je me plaisais à imaginer comme un épée. Ma chienne, Témis, sautait en l’air sous l’excitation, et je m’empressai de satisfaire sa volonté. Prenant la route qui menait dans le bois, je laissais errer mon regard dans les jardins des maisons. Mon oeil fut attiré par une toute nouvelle demeure, habitée déjà depuis six mois. Elle était habitée par un couple et ses deux enfants. Les propriétaires avaient un fils, Thomas, un élève de première de quelques mois de moins que moi, mais j’éprouvais un total désintéressement à son égard. J’avais appris qu’il était venu sonner une fois chez moi alors que je n’étais pas là, mais ma timidité naturelle m’avait empêché d’aller le voir à son domicile. De plus, je n’en avais guère envie ; de nature solitaire, je préférais marcher dans les forêts et m’imaginer toutes sortes de créatures qui pouvaient les peupler. Autour de moi, les arbres vieux de plusieurs siècles s’élevaient haut vers le ciel comme les colonnes de marbre blanc d’un temple grec et finissaient par déployer leur dôme verdoyant. Respirant profondément, je me laissais bercer par ce sentiment de quiétude et de calme qui seul régnait dans la nature.

 

Mon esprit encore jeune était embrouillé par des sentiments ambigus. J’avais été amoureux d’une fille, en primaire, ou du moins c’était ce que je croyais. Lorsque j’étais avec elle, plus rien n’avait d’importance et je la chérissais plus que tout. Mais nos différentes vocations nous avaient séparés. Comme tous les jeunes adolescent, le désir sexuel m’avait poussé à aller sur des sites interdits, ou encore croyant télécharger des films, je trouvais un vulgaire et écoeurant porno. Des fois ça me plaisait, d’autre ça me dégoûtait. Ce qui a éveillé cette étincelle qui brûle en moi et me consume, ne laissant que de la tristesse sur son passage, a été l’un de ces sites. Un midi, alors que j’étais seul, j’avais décidé de me… soulager. Mais mon regard revenait sans cesse vers un bandeau gay sur lequel j’ai fini par cliquer. Je dois dire que ces images m’ont choqué, mais depuis que je les ai vu, j’ai découvert une attirance pour les garçons. Et c’est elle qui, lentement, a commencé à me détruire.


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Par thierrydeparis
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