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Par thierrydeparis
Dans la nuit du 13 au 14 septembre 2002 ,  de prendre pour cible des maghrébins dans le parc Léo Lagrange, à Reims.
N'en trouvant pas, ils décidaient alors, selon leurs propres termes, d'aller "casser du pédé", car cet endroit est aussi un lieu de prédilection de rencontres des homosexuels.
 François Chenu 30 ans 
était alors frappé  par les trois individus
tombe dans l’étang du parc. Ses agresseurs le récupèrent et s’acharnent sur lui à coups de rangers sur le corps et la tête. Les râles de la victime leur sont insupportables, Mickaël Regnier lui aurait alors sauté sur le visage. Après l’avoir remis à l’eau, le trio s’enfuit en voiture, s’arrête pour fumer une cigarette et faire l’inventaire de son larcin. Plus tard,

après avoir tenté d’utiliser sans succès la carte bleue de leur victime, ils rentrent tranquillement chez les parents du mineur, également beaux-parents de Fabien Lavenus                                        .

Jean-Claude et Marie-Josée Billette, loin d’être perturbés par la virée nocturne que leur raconte leur progéniture, brûlent le portefeuille et les papiers d’identité de la victime.
 La mère garde son téléphone portable et finit par l’utiliser. Son geste permettra aux enquêteurs de remonter jusqu’à son rejeton et ses complices.

 Vite interpellés, ils avouent le meurtre. Finalement, le 9 octobre 2004, Mickael Reigner ( 22 ans ), Fabien Lavenus ( 25 ans ) ont été condamnés à 20 ans de réclusion ferme, et F. ( 16 ans ) a été condanmé à 15 ans, bénéficiant de l’excuse de minorité.

L’avocate des parties civiles, Me Agnès Chopplet, a déclaré "la justice est passée mais nous souhaitons maintenant que tous les citoyens se sentent plus concernés afin que cela ne se reproduise pas" .
Les parents du jeune F., poursuivis pour destruction de preuves  ont été condamnés à 2 ans de prison, avec six mois supplémentaires avec sursis pour la mère .
 
 

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Par thierrydeparis
Communauté : Gay infos
Matthew a 21 ans, il est étudiant en sciences politique à l’Université du Wyoming. Il est revenu dans cet Etat après avoir étudié en Suisse, ses parents travaillant en Europe.

Ce Mardi soir du 6 octobre 1998, Matthew Shepard sort avec quelques amis gays au Fireside bar, à Laramie. Plus tard dans la soirée, les amis de Matt s’en vont, et il reste seul au bar devant une bière. Là, deux jeunes hommes l’abordent. Ils lui demandent s’il est gay. Matthew confirme. Ses deux interlocuteurs affirment qu’il sont homosexuel aussi et lui demandent s’il veut venir avec eux. Confiant, Matt les suit dans leur voiture, qui les conduit hors de la ville.
Là les deux jeunes hommes commencent à frapper Matthew à la tête avec la crosse d’un 357 Magnum. Matt est seul contre deux, et n’est pas de taille à se défendre : il mesure 1m65 pour 54 Kg. Ses agresseurs l’attachent à une barrière. Matthew sent qu’ils veulent le tuer et les supplie de lui laisser la vie sauve, mais ses agresseurs continuent à le frapper, si violemment qu’ils lui brisent le crâne. Le traitement que les jeunes hommes font subir à Matthew s’apparente à de la torture : à son arrivée à l’hôpital, Matt présentait 14 coupures sur le visage , dont certaines assez profondes pour atteindre l’os, et de multiples brûlures sur le corps. Croyant Matthew mort, ils abandonnent son corps attaché à la barrière, comme un trophée.

Matthew reste 18 heures ainsi à une température proche de zéro, avant qu’une chute de VTT ne fasse atterrir à ses pieds un cycliste, qui croit d’abord avoir à faire à un épouvantail et qui se dépêche de prévenir les secours en constatant que Matthew respire encore. Le jeune amateur de VTT est persuadé que c’est un vrai miracle qui l’a fait tomber sur Matthew et ainsi permis au jeune homme de survivre quatre jours et à sa famille de le revoir avant son décès....
La nouvelle de la violente agression contre Matt provoque un choc dans le pays tout entier. Bill Clinton se déclare profondément choqué par la brutale attaque et demande aux Américains de prier avec lui pour Matthew, dont les parents rentrent précipitamment d'Arabie Saoudite où ils travaillent et vivent. Matthew a été transporté à l'hôpital de Poudre Valley, dans le Nord du Colorado. Il est dans le coma et n'est maintenu en vie que grâce à des machines. Son crâne est tellement brisé que les chirurgiens ont renoncé à l'opérer. Une veillée est organisée devant l'hôpital où arrivent ses parents. A minuit, dimanche 11 octobre, la pression sanguine de Matthew chute brutalement. Sa famille, présente à l'hôpital, est immédiatement prévenue et se rend à son chevet. A 00h53 lundi matin, Matthew meurt au milieu des siens, sans avoir repris connaissance.
Matthew a beaucoup voyagé. Il parle l'anglais, l'allemand et l'italien. Il aime beaucoup l'Europe, mais il aime aussi Laramie [la ville du Colorado où il vivait] et l'Université du Wyoming.
Dès l'annonce de la mort de Matthew, les associations gays ont décidé de réagir en organisant des "candlelight vigils", des veillées où chacun vient avec sa bougie. Le but était double : se rassembler pour rendre un hommage silencieux et ému à Matthew, et, réclamer l'adoption de la loi contre les crimes haineux afin d'éviter si possible que ce drame ne se reproduise trop souvent.
La première veillée a eu lieu mercredi 15, à Washington, sur les marches du Capitole. Plus de 5000 personnes s'y sont rassemblés, des sticks phosporescents à la main, les bougies n'étant pas autorisées à cet endroit  pour écouter les discours d'amis de Matthew, de stars, de représentants des associations gays et de défense des droits de l'homme, et d'hommes politiques.
Ces deux jeunes hommes n'ont en aucune façon essayer de cacher leur crime. Ils n'ont pas camoufler le corps meurtri de Matt en espérant que la neige le recouvrirait jusqu'au printemps prochain. Ils l'ont attaché à une barrière, l'exhibant comme un trophée, annonçant à la ville et au monde ce qu'ils avaient fait. Cet acte était une tentative pour intimider et terroriser la communauté gay du Wyoming et signifier que tous les gays et lesbiennes méritent une telle violence.
Les obsèques de Matthew ont eu lieu vendredi 16 octobre. Ce jour là, le Humain Right Campaign, le plus important lobby gay américain, a lancé une opération pour que le maximum de homepages gays soient noires. En France aussi, de nombreuses homepages se sont habillées de noir, ainsi que des sites comme OOups ou Cité gay.

5 avril 1999 : Russell Henderson, 21 ans, l'un des deux assassins de MLatthew, est condamné à une double peine de prison à perpétuité, sans possibilité de libération. Il a évité la peine de mort en plaidant coupable.

4 novembre 1999 : Aaron McKinney, 22 ans, l'autre assassin, est à son tour condamnée à uen double peine de prison à vie.

Ses avocats avaient rencontré les parents de Matthew Shepard pour leur demandé d'éviter la peine de mort à leur client. Judy et Denis Shepard on accepté.

"M. McKinney, je vous laisse la vie en mémoire de celui qui ne vit plus aujourd'hui" a déclaré Dennis Shepard, le père de Matthew, en s'adressant à Aaron McKinney.

"Je crois à la peine de mort" a-t-il ajouté. "Il n'y a rien que je désire plus fortement que vous voir mourir, M. McKinney. Mais il est temps de soigner nos plaies. Il est temps de faire preuve de pitié vis à vis de quelqu'un qui a refusé de faire preuve de la moindre pitié."

"M. McKiney, je vais vous sauver la vie, aussi difficile cela soit-il, à cause de Matthew. A chaque fois que vous fêterez Noël, un aniversaire, ou la fête nationale, rappelez-vous que Matthew ne les fête pas. Chaque fois que vous vous réveillerez en prison, rappelez-vous que vous avez eu, cette nuit là, la possibilité et la capacité d'arrêter ce que vous étiez en train de faire. Vous m'avez volé quelque chose d'infiniment précieux, et ça, je ne vous le pardonnerai jamais."

 


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Par thierrydeparis

Le mot gay provient de l'argot . Il signifiait à l'origine « joyeux ». La version argotique de gay désignant la communauté homosexuelle vient elle-même d'un emprunt au français gai.

 Gay désigne, en tant que nom, les homosexuels masculins (rarement les lesbiennes) et, comme adjectif, ce qui se rapporte à eux : les gays, une icône gay, un bar gay.

 Gai, gaie est la forme standard au Canada: les gais et lesbiennes, la communauté gaie, un bar gai. Cette forme, elle aussi, désigne plus souvent les hommes gais. Bien qu'une femme puisse se décrire comme étant gaie, le mot lesbienne est plus courant au Canada que gaie. Gai s'utilise parfois aussi en France. Au XVIIIème, gay est un mot d'argot pour «pénis». En français ausi, l'argot dit bien "les joyeuses" pour désigner les couilles. Au XIXème, to gay signifie «baiser". Une «gayhouse» est un bordel.

 Le terme gay portant moins de connotations péjoratives qu'homosexuel, au départ propre au vocabulaire médical, il est souvent préféré par les homosexuels discutant entre eux, lesquels se servent aussi de termes comme folle, pédé ou simplement homo.

 Il faut noter que, en France, le terme ne désigne pas forcément tous les homosexuels mais particulièrement ceux qui font partie du « milieu » en manifestant d'une manière ou une autre leur homosexualité, que ce soit par la fréquentation des lieux gays à la mode (bars, restaurants, boîtes de nuit gays), un habillement spécifique, l'écoute d'un certain type de musique connotée gay (Dalida, disco), etc. Gay renvoie à une « culture » homosexuelle commune. Certains homosexuels, qui se disent « hors milieu », refusent cependant l'étiquette gay, souvent porteuse de stéréotypes, surtout ceux véhiculés par les médias.

 
L'attitude gay, ou « gaytitude », est souvent liée à la fierté et la revendication de son homosexualité (ou du moins à l'absence de honte de son homosexualité), qui se manifeste par exemple lors des gayprides ou « marche des fiertés lesbienne, gay, bi et trans ».

 
Dans certaines cultures, le terme gai (gay) s'adresse très péjorativement uniquement aux homosexuels « passifs ». Ainsi, au Mexique entre autres, l'homosexuel qui est sodomisé est appelé un « gai », alors que celui qui le sodomise, celui qui est « actif » donc, conserve toute sa dignité de « macho » aux yeux des mâles hétérosexuels.

 

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