Divers

Par thierrydeparis
Communauté : Gay infos

recit gay de julien

 

On tape à la porte de ma chambre. Vu l’heure tardive, sans doute ma mère qui vient vérifier si je ne me suis pas endormi avec la lumière allumée comme ça m’arrive souvent.
Ce n’est pas la tête de ma mère qui apparait dans le cadre de la porte mais celle de Jérémie.
-Tu dors pas ? demande t-il
«Comme tu vois…»
-je peux te parler ?
Jérémie est anormalement gêné. Il vient s’assoir sur mon lit,  
et pose son menton sur ses genoux en jouant nerveusement  
avec ses orteils.  


-Ce matin, je me suis senti…comment dire…
«Excité?» je connais trop bien mon frère pour connaitre la fin de la plupart des phrases qu’il prononce.
-C’est ça, excité, reprend t-il.
«Tu veux dire que, voir les mecs tout nu dans le vestiaire du stade, ça ta fait bander ? Moi aussi je bandais. Juste la vu de Patrick et de Valentin, c’est déjà très hot.
Jérémie rit.  
-Alors toi tu bandais et tu me l’as pas dit ?
«Non. J’allais pas faire une annonce au micro quand même.»
Je vois Jérémie frissonner, J’ouvre mon lit et Jérémie vient se glisser contre moi. Ses pieds sont glacés contre les miens. Il se tourne sur le côté dos à moi et viens me coller contre lui, mes genoux dans le creux des siens, ma poitrine sur son dos et mon sexe contre ses fesses.
C’est l’heure des confidences ? Je me pose. Quand nous étions plus jeunes, les confidences étaient fréquentes. Nous avons lui et moi vu nos corps changer et avons connu nos premières séances de plaisir solitaire, mais toujours chacun pour soit.  


La pudeur est passé par là depuis longtemps et à part quelques bisous au creux des lèvres, des caresses dans les cheveux, et se coller sur le divan devant un film d’horreur, nos contacts physiques étaient restreints. Ceci dit, beaucoup de gens, y compris les amis de Jérémie trouvent bizarres l’intimité que nous avons mais ni Jérémie ni moi  nous retenons pour ne pas choquer.
Je me sens bien, là, coller contre le corps inerte de mon frère. Environ un an nous sépare mais nous sommes parfois comme des jumeaux. J’hésite un moment puis me lance.
«Tu sais Jérémie, je crois que je suis amoureux»
-De qui, demande, Jérémie sans bouger.
«Je crois que je suis amoureux de…Patrick…et de Valentin»
-Des deux ? s’exclame Jérémie dans le silence de ma chambre. Le plus étonnant est qu’il s’étonne du fait que je sois amoureux de deux personnes à la fois mais ne fait pas de commentaire sur le fait qu’il s’agisse de deux garçons.
-Faut dire qu’ils sont beaux tous les deux, pense Jérémie tout haut. J’ai…j’ai été…attiré par eux… et je me suis…
Le silence et l’hésitation de Jérémie s’allongent.  
Je lui retends la perche.
«Tu t’es quoi?»


-je me suis branlé en pensant à eux tout à l’heure dans la douche.
Je laisse ma respiration se calmer avant de répondre :
«Moi aussi»
Le fait d’imaginer Jérémie se branler dans l’intimité de sa douche, me fait bander instantanément.  
Au moment où j’envisage de reculer mon bassin pour que Jérémie de devine pas mon érection, celui-ci recule ses fesses qu’il colle à ma queue raide. Il marque un temps d’étonnement ou bien de gêne puis recule encore ses fesses contre ma bite.
Nous sommes parfaitement emboités l’un dans l’autre.
-elle est grosse, murmure Jérémie.
Je ne réponds pas.
La mienne est moins grosse, rajoute t-il
«Oui mais là je bande» dis-je comme si ça ne se voyait pas.
-Moi aussi, fait Jérémie. Tu…tu veux voir.
Je suis décontenancé. Je reste muet.
-Tu dors ?


La sagesse me dit que je dois rester silencieux afin que Jérémie imagine que je me suis endormi; mais à mon âge, la sagesse…
«Non, je dors pas»
-Alors tu veux voir ?
«T’es sûr ?» proposant une dernière marche arrière à Jérémie.
Jérémie ne se retourne pas. Je suis toujours emboité contre lui. Ses pieds se sont réchauffés sur les miens et ses fesses sont tendues sur mon sexe qui l’est tout autant.
Jérémie saisit mon poignet et glisse ma main sur ses côtes saillantes puis plonge dans la douce chaleur de son pantalon de pyjama. Jérémie pose ma main sur sa queue et resserre mes doigts sur sa bite raide et dressée.
Je ne fais aucun mouvement, ne prononce aucun mot. Je reste juste immobile, le souffle court. Au bout de quelques secondes, je sens la main gauche de Jérémie se frayer un chemin entre ses fesses et mon entrejambes. Je tire légèrement sur l’élastique de mon pyjama et je sens les doigts de mon frère saisir avec application ma queue raide.
Mon cœur cesse de battre un instant pendant que Jérémie explore mon pyjama touchant mes couilles et me décalottant totalement.  


Je resserre mes doigts sur la queue de mon frère et il fait de même.  
On ne se branle pas, on serre juste le sexe raide de l’autre.
Cela n’a rien de sexuel. On est comme un petit enfant à qui sa mère manque et qui se rassure en se touchant. On se touche pour se rassurer, pour exprimer notre peur devant nos nouveaux désirs. Pour se dire qu’on s’aime.
Je sens le pénis de Jérémie s’assouplir dans ma main. Il vient de s’endormir et je laisse mes paupières se fermer, ma main toujours dans le pyjama de Jérémie.

 

Quand j’ouvre les yeux, Jérémie n’est plus là. Je touche les draps de son côté, ils sont froid. Il doit être debout depuis un petit moment. Je m’étire et essayer de ranger le mieux possible ma queue raide pour aller dans la salle de bain.
Mes parents sont déjà partis travailler et la maison est silencieuse. Juste quelques bruits de vaisselle dans la cuisine. Après un petit tour aux toilettes, je prends la direction de la cuisine où je retrouve Jérémie, juste en boxer attablé devant un pot de Nutella et une tasse de lait.
-Salut, Jérémie, dis-je m’efforçant de ne pas laisser paraître la gène de ce qui c’est passé hier soir.
«Salut Julien» dit sobrement mon frère sans même lever les yeux de son livre.
-Bien dormi après notre conversation d’hier soir ? demande ai-je.  
«Je préférerais qu’on en parle pas» coupe Jérémie.


-Pas de problème, dis-je avec ma fausse assurance de grand frère.
Je viens m’assoir prés de lui et il fait glisser le pot de Nutella vers moi. Il me regarde l’air boudeur mais je vois bien que dans ses yeux il y a un sourire. Je le connais par cœur mon frère.
-Valentin a téléphoné pour te parler, dit finalement Jérémie
«Pourquoi il n’a pas téléphoné sur mon cellulaire ?»
Jérémie hausse ses épaules nues. Il est vraiment maigrichon. Il faut vraiment qu’il finisse le pot de Nutella.
Je vais chercher mon cellulaire dans ma chambre et compose le numéro de cellulaire de valentin. Pas de réponse, je réessaye puis décide de téléphoner sur son téléphone résidentiel. On décroche enfin. Je reconnais la voix de Valentin mais lui pas la mienne.
-C’est moi, Julien…
- Oups désolé, je ne t’avais pas reconnu. Je t’appelle parce que comme je suis seul chez moi, tu pourrais passer si tu veux.


Je m’efforce d’adopter un ton modéré mais à l’intérieur de moi, je suis en ébullition.  
«Je suis là dans un quart d’heure» dis-je en regardant ma montre. Juste le temps de prendre une douche et ne choisir quoi mettre et je serai là.
-ca me dérange pas que tu viennes en pyjama vu le temps que tu vas rester habillé, fit valentin en riant.
«Je vais quand même prendre une douche» insistais-je.
 
Ma douche fût rapide mais l’habillage beaucoup moins. Enfin je me décide et nerveux, je me présente à la porte de la maison de Valentin.
Il vient m’ouvrir et m’accueille avec un grand sourire. C’est pas permis d’avoir des dents pareilles. Dés que la porte se ferme, je me sens plaqué contre le mur et Valentin me saute dessus. Il fourre sa langue dans ma bouche et vient jouer avec la mienne. Je réponds à ses baiser empressés et je laisse courir mes doigts dans son dos, le long de sa colonne vertébrale.  
-Tu me fais bander, me dit Valentin en déboutonnant ma braguette. Il fouille dans mon pantalon et attrape ma queue raide.
-Tu vois, t’es pas le seul à bander.


Valentin sourit et m’entraine dans sa chambre. Il m’allonge et je me laisse faire avec plaisir. Je l’aide à me déshabiller et en un rien de temps, je suis entièrement nu sur son lit. Valentin regarde mon sexe comme s’il ne l’avait jamais vu. Il le caresse, joue avec mes couilles et embrasse tout mon corps.
Je le déshabille aussi et caresse chaque centimètre de sa peau parfumée et délicate. Son pénis apparait enfin sortant de son boxer avec empressement. Je ne me souvenais pas que sa queue était si longue. Valentin la frotte sur moi et je m’enivre de cette sensation merveilleuse. La chaleur de ses couilles courant sur mon corps me rend fou. Je renverse Valentin en arrière et lui écarte les cuisses sans attendre. Il m’offre la vue de sa longue queue. Je la détaille à quelques centimètres de mon visage et remarque un joli grain de beauté sur ses couilles imberbes. Je tiens solidement la bite de Valentin et du bout de ma langue, je la lèche comme s’il s’agissait d’une bonne glace. Valentin gémit, murmure mon nom, écarte encore les cuisses, renverse sa tête en arrière en fermant les yeux. Docilement, j’effleure son gland du bout de ma langue gourmande puis, dans un ultime plaisir fais coulisser sa bite dans ma bouche. Elle n’a pas tout à fait le même gout que la dernière fois mais je ne m’occupe pas de ce détail préférant m’appliquer dans cet exercice dont je ne connais pas toutes les nuances. Valentin gémit plus fort quand j’accélère le mouvement de ma bouche et de ma langue. Furtivement, je me caresse la queue qui brule littéralement de plaisir. Valentin caresse mes cheveux pendant que je caresse sa queue de toute ma langue.


-Attend Julien, dit-il soudain dans un souffle, je vais te sucer aussi. Je quitte à regret sa queue magnifique et laisse valentin plonger entre mes cuisses. Je ne ferme pas les yeux préférant m’offrir le spectacle de Valentin ma queue dans sa bouche. Sa longue langue fait rouler mes couilles et je gémis bruyamment tandis que ma bite disparait presque entièrement dans la bouche chaude et humide de Valentin. Sa langue domine tout mon plaisir et je sens mon sperme monter dans mon ventre. Valentin devine mon frisson mais ne cesse d’accélérer ses mouvements de langue sur ma bite.
-Je vais gicler, Valentin, je vais gicler, dis-je.
Je n’en peux plus et j’éjacule avec force sur le menton et les mains de valentin.
Je gémis comme une fille mais je n’en suis pas gêné.


-Tournes toi maintenant, murmure Valentin. Mets-toi à quatre pattes.  
J’obéis offrant la vue de mes fesses blanches aux yeux de valentin. Je suis cambré, fesses en l’air. Je sens soudain un liquide chaud glisser dans la raie de mes fesses. Je devine que c’est mon sperme. Puis, je me crispe sentant le bout du gland de Valentin se poser sur mon anus.
-Ne - Sois pas nerveux Juju, chuchote Valentin. Il ne m’a jamais appelé ainsi et je m’en étonne, mais déjà la pression de son pénis raide dilate mon anus encore vierge de toute pénétration. Lubrifié par mon sperme chaud, mon anus se détend. Je suis terrorisé à l’idée de souffrir quand Valentin enfoncera son pénis entier en moi. A quatre pas, je pose mes coudes sur le lit offrant encore d’avantage mes fesses à Valentin. Celui-ci saisit mes hanches et dans un mouvement long et maitrisé enfonce peu à peu son sexe raide dans mes fesses. A chaque coup de son bassin, il s’enfonce de quelques centimètres.  
A l’intérieur de moi, je sens des vibrations, des sensations nouvelles et surtout le volume de son sexe. C’est une drôle de sensation ni vraiment agréable ni vraiment désagréable. Je me laisse aller doucement et commence à trouver du plaisir dans cette puissante et pourtant inexperte pénétration.  


Valentin caresses mes couilles sans cesser son va et vient. Je sens comme son petit homme, dominé par sa beauté, par son corps magnifique et sa queue tendue de plaisir.
Valentin accélère et je sens la pression et le frottement de son sexe en moi.  Je me mets à gémir sans pudeur et lui demande d’éjaculer en moi dans un râle. Mon souhait est exaucé et dans une ultime accélération, Valentin vient se coller à mes fesses enfonçant encore plus son pénis pour venir éjaculer au fond de mon ventre. De longs jets de sperme viennent arroser mes fesses et je trouve cette sensation extraordinaire. Valentin est totalement en moi et j’ai du mal à imaginer que son énorme pénis que j’ai sucé toute à l’heure à pu pénétrer en moi si facilement.
Valentin retire son sexe souple de moi et s’allonge sur moi, son torse nu sur mon dos pendant que je sens son sperme couler entre mes cuisses. Son souffle ralenti et Valentin dépose un long baiser reconnaissant derrière mon oreille.
-Merci de m’avoir offert tes fesses, chuchote t-il.  
J’entends ses mots dans un brouillard me concentrant plutôt sur la sensation de son ventre chaud au creux de mes reins.

 

a suivre


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Par thierrydeparis
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Au retour de ma douche, je trouve sur mon cellulaire un message vocal de Patrick. Fébrilement et frissonnant encore nu, Je l’écoute le souffle court :
«Salut joli Julien. Je voulais te dire que j’ai passé un merveilleux moment avec toi au musée. J’ai aimé me promener tout prés de toi et j’ai aimé ton odeur. Je pense à toi Julien…et je…je…bonne nuit,»
Merde, JE quoi ? jeu de quilles, jeu de jambes jeu de main, je t’aime ?
Je réécoute le message. Je sens dans la voix de Patrick une pudeur, une mesure exacte des mots, évidemment, à l’exclusion du dernier.
Je laisse tomber mon cellulaire et me regarde tout nu devant le miroir qui me fait face. Mon corps, n’a pas la l’élégance de celui de Patrick. Moi je suis comme un poulain grandi trop vite. De longues jambes un peu maigres, de longs bras qui m’encombrent souvent, et des pectoraux…virtuel. Je n’ai pas été fourni avec.
Je regarde mon pénis souple et fin. J’imagine celui de Patrick. Plus grand ?  
Moins grand ? plus gros ? plus dressé encore que le mien.

Je ne contrôle pas mes érections qui surviennent à des moments souvent mal choisis. La piscine avec l’école est souvent une torture pour moi. Se montrer presque nu aux gens de sa classe est très humiliant. Les potes ou copines de classe, on les connait juste habillés. On a même des fois l’impression qu’ils sont toujours habillés. Et soudain, génial ! trimestre prochain piscine !  
Et là, on doit sortir des vestiaires presque tout nu et avoir l’air cool et décontracté en maillot de bain forme spido. Oublié le jeans avec l’entrejambes entre les genoux, oublié le sweet qui cache tellement bien les mains baladeuses lors des cours de math interminables. Non, là, subitement on montre tout ou presque. Je ne parle pas des «qui à la plus longue ?» du vestiaire des garçons. Quel est ce jeu éternel depuis la maternelle qui consiste à savoir qui a la plus grosse ? Pourquoi ne pas changer et demander qui à la plus bronzé ou la plus circoncise. Qui à un gland en forme de champignon ou qui en a un en forme de bonnet de schtroumfs ? Non, en fait, je parle surtout des regards des filles qui se plongent jusque dans le contour de nos couilles, en chuchotant ou en gloussant. Et là, on tend l’oreille pour savoir si c’est «Julien a une grosse queue !» ou bien, et plus probablement : «Ta vu les couilles de Julien ? Elles sont vraiment petites !»
Mes couilles t’emmerdent. Est-ce que je te parle de tes seins plus prés de ton menton que de ton buste ou de tes hanches qui se coinceraient dans le grand canyon ?
 
Les yeux dans les yeux avec moi-même, je ne me trouve pas très attirant. La seule chose qui me rassure un peu, c’est que les gens trouvent toujours Jérémie et moi ressemblant comme deux gouttes d’eau; et mon frère, personnellement, je le trouve très beau.
Tard dans la nuit, sans que je sache exactement à quelle heure mon cellulaire à vibré. Mon cerveau l’a reconnu mais ma main n’a pas bougé. Valentin ou Patrick ? trop compliqué de réfléchir et de douter à cette heure là.

Oula, vous m'avez pris de court. Moi qui pensais coller les deux messages, voilà deja des coms (qui sont les bienvenue)
Creamy, je n,ai pas eu ton message. Peux-tu me le renvoyer? J'y répondrai avec plaisir.
 Vers huit heures, la curiosité l’emporte. Je consulte mes messages et trouve Un message de Patrick me proposant de venir voir leur game de soccer. J’ai juste le temps de sauter dans la douche, sauter dans mes jeans, sauter dans mes addidas, sauter dans les escaliers; mais c’était sans compter sur ma mère qui insiste pour qu’on prenne le petit déjeuné ensemble. Jérémie et là aussi. Je m’assois sur une fesse pour ne pas perdre de temps mais la conversation s’éternise. Cette fois, c’est sûr, je vais rater le petit séjour dans l’intimité du vestiaire des garçons. «Qui as la plus grosse ? bla bla bla, on connait le truc et moi je connais celui qui a la plus grosse.
-Pourquoi, vous ne faîte jamais rien ensemble ? se plein ma mère.
Je ne peux quand même pas lui dire que j’ai presque branlé mon frère et fils chéri. En voilà une belle activité.
Jérémie contre attaque en disant que c’est fau mais à bien du mal à trouver des exemples concrets ou récents de sorties fraternelles.
-Par exemple, aujourd’hui Julien, qu’est-ce-que tu as prévu ?
-Je vais voir une game de soccer de potes.
-Vas-y avec ton frère, propose t-elle lumineuse d’avoir eu cette si bonne idée.
-Pas question, proteste Jérémie, j’ai des livres à lire.
Comme le pire des lâches, je dis que je l’emmènerais bien avec moi mais qu’il ne veut pas.
Ma mère insiste encore mais me sauve dans la salle de bain à la recherche de ma brosse à dents.
Quelques minutes plus tard, alors que je m’apprête à quitter la maison, je vois Jérémie se diriger vers moi exaspéré.
-Je viens finalement avec toi, dit-il.
Gé-nial, je vais trainer mon frère qui se fout du soccer comme de sa première branlette.
-Alors on y va, on est déjà en retard, dis-je reconnaissant envers ma mère qui ne perd rien pour attendre.
 
Dans le métro, puis à l’abord du stade, je marche vite et Jérémie aussi. Le terrain est en vu, les joueurs aussi. Patrick a du mal à se débarrassé d’un défenseur zélé mais fini par passer. J’aperçois, Valentin trottinant. Il me remarque, pardon, nous remarque et nous salut de la main. Patrick l’imite un instant après mais à l’air irrité de voir que je suis accompagné. La mi-temps est sifflet. Valentin et Patrick viennent à notre rencontre.
Patrick dévisage Jérémie avec des yeux que je ne lui connaissais pas.
-Salut les gars, dis-je faussement décontracté. Voilà Jérémie, mon frère. Eux, c’est Patrick et Valentin.
Patrick affiche un brillant sourire quand il apprend que Jérémie est mon frère. Il le salut d’ailleurs très gentiment. Valentin me regarde et ne me quitte pas des yeux, à tel point que j’en suis gêné et baisse le regard sur mes chaussures.
-Quel score, demande Jérémie qui cache bien son désintérêt total pour le soccer.
-On a pris deux points dans les dents, grimace Valentin.
-Les autres sont meilleurs que nous, fait Patrick l’air résigné avant de rajouter :«peut-être que maintenant que tu es là, tu vas nous porter chance.»
Je suis mal à l’aise à cause de cette remarque qui n’a certainement pas échappé à Jérémie.
La partie reprend et Valentin et Patrick s’éloigne côte à côte. Je regarde leur jolies jambes et rêve d’y poser des baisers.

La partie finie, Patrick et Valentin regagnent les vestiaires non sans avoir égalisé. J’attends une invitation qui ne tarde pas à venir. Je sens Jérémie qui hésite à entrer dans le vestiaire et le vois très mal à l’aise quand les premiers shorts, les boxers et slip tombent dans un joyeux brouhaha. La seule chose qui me passionne moi, c’est de regarder Patrick et Valentin se déshabiller. Patrick retire ses protèges tibias et enlève ses chaussettes pendant que Valentin se bagarre avec ses lacés trop serrés. Patrick retire son maillot et d’un mouvement nonchalant descend short et boxer. Je croise son regard et m’adresse un clin d’œil qui me fait sans doute rougir. Jérémie, à ma grande surprise regarde le sexe de Patrick sans aucune discrétion. Patrick est entièrement nu devant moi et mon sexe qui pousse sous ma ceinture. Il se retourne pour attraper une serviette dans son sac et j’en profite pour regarder ses fesses adorables.
Valentin a rattrapé son retard et descend aussi son boxer devant Jérémie toujours aussi discret. Je me demande si mon frère bande comme moi. Vue sa façon inhabituelle de se tortiller, je crois bien que oui.  
 
Tous les quatre, nous passons au mac-Do voisin du stade couvert. Valentin, Jérémie et Patrick commandent les premiers. Je fais sagement la file derrière eux et au moment ou Patrick fait demi tour avec son plateau plein, il se penche vers moi et me chuchote à l’oreille :
«J’ai hâte de te voir tout nu aussi. Tu dois être à croquer.»
Je baisse les yeux, pudique et je sens mes oreilles chauffer.

a suivre



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Par thierrydeparis
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La nuit a été courte et mouvementée. Je me suis levé ébouriffé et fatigué. Dehors, les branches givrées tapent sur la façade et sur les vitres de ma chambre.
Je pense à Valentin qui va me téléphoner pour qu’on se voit. Je vais me poster à la fenêtre qui donne sur son immeuble mais ne vois rien. Le reflet gris blanc du ciel voile ses vitres.
Je me doute que si Valentin veut qu’on se voit, il compte aussi qu’on visite son lit en petite tenue. Je pense au parfum de sa peau sur ma bouche. Je pense au contact de sa langue dans ma bouche. Valentin est tellement sensuel.
Il faut que je me fasse propre et beau. Je file dans la salle de bain et après un pipi en semi érection (les garçons comprendront le côté non pratique de la situation) je me met tout nu et file sous la douche. Je fais courir mes mains parfumées de Nike-Sport for Men sur tout mon corps. C’est plus des caresses que du lavage mais je fais courir mes doigts partout, même dans des endroits que je visitais jusqu’a présent avec réserve. La mousse glisse le long de mes cuisses avant d’aller finir sa course sur mes pieds. Sous l’effet de mes caresses, mon pénis s’est vigoureusement dressé. Je l’admire tendu et fier, dur et sensible à la fois. J’enroule mes doigts autour de mes couilles mouillées et les masse à leur grande satisfaction. Elles ont l’air reconnaissant de l’attention que je leur porte et elles frémissent pour remercier mes doigts de leur délicatesse. J’ai pris ma queue dans la main et me frotte avec régularité. De haut en bas, de bas en haut, j’agite le bassin, ouvre la bouche, ferme les yeux et gémit. Je me donne du plaisir et suis prés à éjaculer. Je ne traine pas et gicle sur mon ventre et un peu partout dans la cabine de douche. Je n’ai pas de scrupule car je sais bien que Jérémie se branle aussi sous la douche et que patauger dans son sperme n’est pas pour me déplaire.

Je récolte un peu de mon sperme resté entre mon index et mon majeur et y trempe ma langue. Je reconnais ce gout spécial que je connais dans ma bouche depuis peu de temps.
Mon corps nu frissonne et je sors de la douche pour m’entourer d’une grande serviette couleur prune, Des gouttes sur ma lèvre supérieure brillent et me demande à quoi je ressemblerai avec de la moustache. Je sèche mon corps dans les moindres détails et  termine par mon sexe et mes fesses. Je glisse mon majeur dans la raie de mes fesses et m’aventure vers mon petit trou. Je l’effleure et le titille. Je me demande si c.est aujourd’hui que je vais perdre ma virginité de ce côté-là. Valentin me tentera t-il pour me laisser m’abandonner à lui, lui entre mes cuisses écartées ou moi soumis, à quatre pattes.
Je décide de m’introduire le majeur. Après tout, si un garçon peut y faire pénétrer sa queue raide, ça doit être facile pour un simple majeur.

Je fais des petits ronds sur mon anus et je le sens se détendre. C’est le moment que je choisi pour tartiner mon petit trou de crème hydratante. Mon majeur trouve son chemin et glisse en moi plus facilement que je ne l’aurais imaginé. Par contre, ce va et vient ne me procure ni déplaisir ni plaisir. Je sens juste mon doigts tendu qui glisse obéissant jusqu’au plus loin possible.

Il est onze trente. Je décroche mon téléphone à la fin de la première sonnerie.
-Salut Julien, c’est moi.
Je reconnais la voix de Valentin, j’en frissonne.
-Je te réveille pas j’espère, ajoute t-il.
«Non, j’étais sous la douche»  
-Tu aurais pu venir la prendre ici.
Mon cœur accélère et Valentin ne se doute pas que je suis prés de l’arrêt cardiaque. Assassin !
-Tu viens ?
J’hésite longuement une ou deux secondes et lui dit oui.
Je me parfume un peu, repasse devant le miroir ce qui fait sourire Jérémie que je croise au détour du corridor.  
-T’as un rendez-vous ? demande t-il en embrassant ma joue.
«Un entretien d’embauche pour un emploi étudiant» Où je suis allé cherché ça ? dieu seul le sait.
-Bonne chance alors, dit Jérémie en croisant ses doigts. Il est si gentil mon frère. Je voudrais bien l’abandonner pour l’adopter et en faire mon petit ami mais ce serais compliqué.  
En attendant, Je lasse mes chaussures et Jérémie me lance :
«T’es venu dans ma chambre cette nuit ?»
-Oui je me suis levé pour aller aux toilettes. T’étais découvert et je t’ai recouvert.
«J’ai cru que c’était pour voir ma queue» s’esclaffe t-il.
Moi, je ne ris pas du tout. Je n’ai plus de voix, le souffle coupé. Était-il éveillé la nuit où j’ai exploré son corps. Impossible de le savoir ; en tout cas, Jérémie à bien ri de sa propre blague et joue déjà avec la télécommande de la télé.
 
Je sors encore pensif et indécis et rejoins la porte de Valentin. Il me répond immédiatement et m’ouvre la porte en boxer et tee-shirt uniquement. Valentin me regarde dans les yeux et me plaque au mur pour embrasser ma bouche. Je réponds à son baiser gourmand et ma queue lui souhaite aussi une bonne journée. Valentin mordille ma lèvre et joue avec sa langue sur la mienne. Je vois très clairement dans son boxer sa queue dressée. J’ai envie de lui toucher mais ne le fait pas.
-Viens dans ma chambre, propose t-il. J’imagine déjà, baiser, fellation et sodomie et je me retrouve face…à un violoncelle.
Valentin remarque mon air surpris.
-Tu joue du violoncelle ? Voilà une question intelligente que je suis fier d’avoir posé.
«Oui, tu veux m’écouter?»
J’en meurs d’envie mais me demande ce que va en penser la queue de Valentin visiblement à l’étroit dans son boxer.
«Assied-toi là» me demande Valentin en me poussant sur le lit défait.
Valentin s’Assois aussi sur un petit tabouret de bois clair et pose son violoncelle entre ses cuisses nues. Furtivement, je dois l’avouer, j’aperçois ses couilles grâce au bâillement du bas du caleçon de Valentin. Elles ont l’air bien sage, bien au chaud.

Valentin attrape son archet et le positionne à l’horizontale sur les cordes tendues de son instrument.
«Que veut-tu que je te joue?» demande Valentin soudain bien sérieux.
-Je sais pas, ce que tu veux.
Je ne suis pas très connaisseur en musique classique.
Tout à coup, la vibration du violoncelle emplie l’espace.
Valentin ferme les yeux et je trouve la moue qu’il fait très mignonne.
Je suis impressionné par sa maitrise de l’instrument et ne perçois aucune fausse note. Juste une petite hésitation.
Quand Valentin s’arrête, je l’applaudis comme un gamin, un peu ridiculement.
-Comment ça s’appelle ?  
«C’est le concerto en ré majeur de Joseph Hayden.»
Je suis impressionné, moi qui ne sais même pas jouer du triangle.
 
Pendant prés d’une heure, Valentin enchaine pièce sur pièce cherchant dans ses partitions mal rangées celle qui pourrait me plaire .
 Je découvre un autre Valentin, un Valentin sensible qui aime Bach et Vivaldi, surtout son concerto en si bémol.
Cette journée entre musique et confidences passe lentement, feutrée, douce, sensible. Valentin se raconte et je suis troublé de sa confiance. Je me raconte aussi mais n’ai pas cette honnêteté. Je suis plus pudique et me livre par petit bout.
Ma tête posée sur son épaule, sans geste sexuel aucun on discute, lui à moitié nu, moi buvant ses paroles, me noyant dans ses yeux

Onze heure trente sept. Mon cellulaire sonne sur ma table de chevet. Je le cherche du bout des doigts et le trouve enfin. Je le pose sur mon oreille, enfin quand je trouve mon oreille. La voix de Valentin m’éveille totalement. Elle est mélodieuse et rieuse.
-Je te réveille ?
-Non bien sûr.
-Je suis sûr que oui, s’amuse Valentin.
-Oui tu me réveille.
-T’es dans ton petit lit, tout nu ou en pyjama ? Plaisante Valentin.
-Tout nu, dis-je du fond de mon pyjama Spiderman. Je suis un menteur incorrigible.
-Je me demande si tu as un truc prévu demain.
-Non, j’ai rien de prévu.
-Je voulais t’inviter au musée des beaux arts.
Ouch, une visite du musée des beaux arts proposée à onze heures trente huit du soir, c’est presque douloureux. Ceci dit, si Valentin me proposait d’allait nettoyer les trottoirs de Montréal avec ma langue, je dirais oui.
-Oui. Ce serait cool.
-Je passe te chercher vers midi ?
On se donne rendez-vous à Midi et on raccroche.
Minuit douze, au moment où je commence à refermer les yeux, mon cellulaire sonne à nouveau. J’espère qu’il n’y a pas de changement de programme, que Valentin n’a pas un rendez-vous chez le dentiste.
Je décroche.
-Salut Julien, c’est Patrick.
Je me disais bien que Valentin n’avait rien à faire chez le dentiste vu la perfection et l’alignement de ses dents.
-Salut Patrick, je suis content de te parler.
Il prend de mes nouvelles et je lui parle de mon après-midi chez Valentin. Il a l’air sincèrement content pour moi. Il ne fait pas allusion à notre baiser volé.
Quand Patrick me propose qu’on se voit le lendemain, je lui apprends que j’ai rendez-vous au musée des beaux arts de Montréal avec Valentin.

-Je peux venir, demande t-il soudain.
-heu…oui…bien sûr. Appelle quand même valentin pour lui dire, s’il te plait.
-Je l’appelle et te texte après, ok ?
-D’accord, dis-je en baillant.
-Alors à demain, joli Julien. Fais de doux rèves.
Patrick a l’air tellement sûr que Valentin lui dira oui que j’en suis perplexe.
En effet, moins de dix minutes plus tard, juste quatre petits mots sur l’écran de mon cellulaire : «on se voi 2 min» C’est le numéro de Patrick.
Je ferme les yeux imaginant ma journée de demain avec les deux plus beaux garçons de l’Amérique du nord. Je me refroidis quand je réalise l’étrange combinaison de nous trois, sachant que j’ai fait l’amour avec Valentin et que Patrick brule d’envie de me mettre dans son lit.
 
Quand Valentin viens me chercher, il est une heure de l’après-midi. Il me sourit, pénètre dans le hall et salut Jérémie qui passe par là. Une fois mon frère éclipsé, Valentin me plaque contre le mur et enfourne sa langue dans ma bouche. Passé cette première intrusion, sa langue devient plus délicate, caressant la mienne, explorant furtivement ma bouche toute entière. Je pose mes mains sur les fesses de Valentin et me laisse lui caresser.
-Tu veux vraiment aller au musée? Dis-je la langue de Valentin sur mes lèvres.
-Ce que je veux, c’est te déshabiller et te faire l’amour mais Patrick nous attends au métro.
J’essaye de résonner ma queue qui est en plein dans se crise d’adolescence, mais rien à faire, elle reste debout. Une vraie rebelle!
On marche vite dans les couloirs du métro et je suis le premier à apercevoir Patrick. Il est adorable avec sa tuque sur la tête.  
Il serre la main de Valentin et quand je lui tends la mienne, il m’attire contre lui et m’embrasse sur le coin de ma bouche. 
Pas un baiser d’amoureux. Plutôt un baiser familial comme ceux que je partageai il n’y a pas si longtemps avec Jérémie. Je ne doute pas une seconde que ce baiser n’a pas échappé à Valentin qui fait mine de longer son joli petit nez dans le programme du musée.

Le musée est immense, mais il n’y a pas foule. Je suis un peu mal à l’aise entre Valentin qui me dévore des yeux et Patrick…qui me dévore des yeux. Marcher prés de Valentin ou marcher prés de Patrick, c’est un casse tête.
Dans la deuxième salle, occupés à la contemplation d’une sculpture du 19 ème siècle, Patrick me prend la main et entrecroise ses doigts avec les miens. Je sais que Valentin l’a vu mais il n’a rien dit. Seul quelques personnes présentent on eut l’air étonnées de voir deux garçons se tenir ainsi par la main.
 
Un peu plus loin, après un bref passage aux toilettes, je rejoins Valentin et Patrick qui discutent souriant devant un tableau de Gauguin.  
Patrick, indexe en avant montre la toile et à l’air de faire un commentaire très connaisseur à Valentin qui se frotte le menton. Je souris. Ils sont beaux «mes petits hommes».  
Les ayant rejoints, nous poursuivons la visite. Patrick échange volontiers ses commentaires et pour ma part, j’écoute plus que je ne parle. Pendant que Patrick commente moi je sens ma main se faire kidnapper. Valentin vient de la prendre et c’est la réaction de Patrick que je crains à présent. Rien. Il ne dit rien, juste un sourire en coin qui m’indique qu’il a remarqué.
 
La visite se poursuit encore et l’étrange situation de passer des bras de Valentin à ceux de Patrick me trouble. Tantôt la main de Patrick prend la mienne, tantôt c’est celle de Valentin. Plus tard, installés dans la petite cafétéria du musée, Valentin me vole un baiser dans le cou, et quelques minutes après, c’est Patrick qui pose ses lèvres au coin de ma bouche. Je n’ai pas l’impression que c’est un jeu, juste un court moment d’intimité qu’ils partagent tour à tour avec moi.  
 
De retour à la maison, je pense perplexe aux moments passé au musée, au instant de frissons et de pudeur, au soupir de plaisir.

a suivre

 

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Par thierrydeparis
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recit gay de julien

Dans la rue et dans le métro, je suis comme un zombie. Je suis seul au milieu de centaines de personnes. Je repense au contact de la bouche de Patrick sur la mienne, Je repense au pénis de Valentin coulissant dans ma main inexperte. Je me souviens de la délicate odeur de la peau de Valentin et de la chaleur du ventre de Patrick. Les images se bousculent dans ma tête et mon cœur s’emballe.
 
Enfin arrivée. Jérémie lit sur le divan un livre de Peter Jackson-Miller. Jérémie est une machine à lire. Pas étonnant qu’il soit premier de sa classe depuis quasiment la maternelle. Moi je me maintiens vers la dixième place sur trente. Un bon élève très moyen. Un élève dont les profs connaissent le prénom au mois de mai ou qui l’oublient du vendredi au lundi. Je suis parent avec le soldat inconnu qui dort de puis un moment sous l’Arc de Triomphe parisien. Il serait peut-être temps de le réveiller celui-là.
 
Je m’assoie prés de Jérémie. Il me fait un bisou l’air de rien. Oui, chez moi, on est très bisous. On a le contact facile. Jérémy est tout absorbé par sa lecture et joue inconsciemment avec son marque-page sur son entrejambes. Jérémie est très beau. Il a toujours était beau.  
Tout petit déja, dans les parcs, les vieilles dames s’extasiaient en le regardant pendant qu’elles m’adressaient un regard rapide. Elles lui pinçaient la joue en faisant de mines stupides. Bien fait pour lui.
J’espère qu’il ne se doute de rien pour ce qui c’est passé l’autre nuit entre lui et moi. J’ai aimé ça et même si je ne suis pas sur de recommencer, je ne regrette pas d’avoir vu et touché sa queue magnifique.
Ses doigts tournent les pages avec délicatesse, de posant sur la couverture du livre comme un papillon au printemps.  
Le grain de beauté qu’il a au dessus de la bouche, sur le côté gauche et un peu féminin. Comme ces mouches qui décoraient la tête enfarinée des marquises de l’époque ancienne. Jérémie serait dire de quelle époque. Moi pas.
Il passe sa langue sur sa lèvre supérieure et je trouve ça un peu provocateur.  Jérémie n’est pas conscient de son charme naturel et se trouve réellement moche.  
Le ballet incessant de la langue sur sa bouche fait frémir ma queue dans mon pantalon.
Je pose ma main discrètement sur mon entrejambes en me frotte légèrement pour ne pas être remarqué. Jérémy tousse et sans quitter sa lecture des yeux me dit :
-Julien, vas te branler dans la salle de bain si t’en a envie mais pas devant moi.
«T’es con. Pourquoi tu dis ça? » J’ai conscience de mon manque de crédibilité.
-Je vois bien que tu bande et que tu te touche depuis tout à l’heure.
Je ne réplique pas. Je baisse les yeux vers ma ceinture et nier ne sert à rien. Mon jeans est gonflé et ce traitre épouse parfaitement la forme de ma queue dressée.  
J’allume la télé pour faire diversion mais Jérémie revient à la charge.  
-Tu sais moi aussi je me branle. Tous les mecs se branlent.
Putain, juste aujourd’hui. J’ai besoin d’une leçon de sexualité de mon frère qui a onze moi de moins que moi. La honte absolue
Je file dans ma chambre en bougonnant pour ne pas perdre la face (de toute façon déjà perdue). Je ferme la porte et me jette sur mon lit. Je presse mon sexe contre le matelas se qui me procure une sensation de chaud dans tout le bas ventre. Je me retourne sur le dos et ouvre ma braguette. Je tire sur mon boxer qui sent le sperme. Ma bite en sort comme un diable d’une boite. Mon gland est totalement décalotté. Je le caresse ce qui me fait frémir. Je descends jusque sur mes couilles que je prends dans le creux de la main. Je caresse ma queue du bout de l’index. Je ferme les yeux et ouvre la bouche. Je me laisse aller au plaisir solitaire. Je serre ma queue fermement et me décide à gouter mon sperme. Je ne sais pas si une fois l’orgasme passé, j’aurai envie de lécher mes doigts collant mais en tout cas, c’est la désicion que je prends.  
Soudain, mon cellulaire vibre. C’est bien le moment. Je l’attrape dans la poche arrière de mon pantalon. Je le colle à mon oreille et entend :
«Salut Julien, c’est moi. C’est Valentin.»
Mon cœur s’arrête un court instant. Je bégaie un bonjour un peu distant. Un peu trop sans doute.
«Qu’est ce que tu fais ?» demande valentin,
Dois-je lui avouer que je suis en train de me branler. Non certainement pas.
-Je pensais à toi.
«C’est gentil de penser à moi»
Je ris niaisement.  
«Et tu pensais à quoi de spécial ?
Je serre ma queue toujours enveloppé par ma main à présent moite.  
-je pensais à toi et moi quand on était dans ton lit.
Comment ai-je eu le culot de dire ça ?  
«Alors tu bandes ?« s’amuse Valentin. Peut-être même que t’es en train de te faire une petite branlette.
-Non, non, dis-je manquant d’oxygène.
«Allume ta cam, Julien. S’il te plait »
Mon ordi est toujours en veille et je tombe automatiquement sur msn messenger. J’ouvre ma session et ferme ma braguette. Aussitôt, au bas de mon écran clignote : «Valentin amoureux». Je me demande de qui mais n’oserai pas le demander. Valentin m’invite à allumer ma cam, ce que je fais.
En quelques secondes, son visage apparait. J’avais oublié combien il était beau. Il est tout sourire.
-Je suis encore dans ma famille d’Estrie mais comme ils sont tous allé faire un tour, je profite de l’ordi de mes cousins.

Je réponds un minable : «Ah, cool…»
-Alors Julien, tu te branlais ?
«Ben oui, un peu.»  
-Tu me montre ta queue, elle me manque, demande Valentin.  
J’incline ma cam et ouvre ma braguette un peu gêné et sort ma queue qui n’est toujours pas revenue au repos. Elle est toujours fièrement dressée sur mon ventre imberbe.
Quand mes yeux remontent vers mon écran, je vois Valentin ouvrant sa braguette aussi.
Je profite du spectacle aussi quand il sort sa belle queue que je reconnais tout de suite.  
Je tape : «Toujours aussi raide»
Valentin répond : «toujours aussi jolie ta belle bite»
Je suis flatté qu’il considère ma queue comme «une belle bite»
-On se branle Julien ?
«oui, si tu veux»

-Mets toi tout nu, Julien. J’ai envie de te voir tout nu.
J’obéis sans aucune résistance. En quelques seconde, je suis tout nu, assis devant mon ordi, offrant ma bite aux yeux de Valentin et dévorant à distance son membre tendu.
Valentin se branle de la main gauche tripotant ses couilles délicatement.
-J’ai envie de te sucer, tape t-il.
-Moi aussi, dis-je
-Montre moi tes couilles plus prés.
J’écarte mes cuisses et fais plonger ma cam entre mes jambes. Valentin a l’air de se régaler. Il accélère son mouvement sur sa queue. Et tape sur son clavier :
-J’ai pas deux heures tout seul. Je veux te voir gicler.
-je veux te voir aussi Valentin.
C’est plus facile à écrire qu’à dire. Je ne suis pas sûr que j’aurais le courage de lui dire avec des mots.
Je ne lâche pas l’écran des yeux profitant de la cam de Valentin qui m’offre sa vision si excitante. Je bande comme un fou et Valentin tape quatre mots qui apparaisse dans ma fenêtre de dialogue : «Té pré, moi oui»
Je réponds juste oui de la tête et à la seconde prés, je vois le sperme de Valentin gicler dans ses mains, pendant que mon sperme chaud inonde mon ventre blanc. Valentin me sourit avec une telle douceur que j’ai envie de pleurer. J’ai envie qu’il me prenne dans ses bras et qu’il me dise comme il tient à moi.

Je prends des mouchoirs sur mon bureau et essuie mon ventre sous les yeux de Valentin qui fait de même.
-Je rentre demain, tape-t-il. Si tu veux, on peut se voir.
«J’aimerais beaucoup»
-Oups, ils reviennent, pianote Valentin. Je vais devoir arrêter l’ordi. On se voit demain alors?
«Ok, j’ai hate de te voir»
-Bisous Julien. Tu me manques.
«A moi aussi tu me manque»
Quand mon ordi m’indique que «Valentin amoureux» est déconnecté, je reste assis, encore nu sur mon fauteuil, amoureux fou de Valentin.

Du fond de mon lit, je pense à Patrick et Valentin.
Du fond de mon pyjama, Je pense aussi à Patrick et Valentin. Je me caresse en fermant les yeux pour me souvenir de leurs voix, de leurs sourires et de leurs bouche sur la miennes. Dans le silence absolu de la maison, je m’endors paisiblement.
Vers quatre heures du matin, j’ouvre les yeux. Un cauchemar vient de me tirer de mon sommeil. Un accident vient de tuer Valentin et Patrick. Je touche ma joue droite et y trouve une larme. Je me lève doucement. Le sol est froid sous mes pieds nus.  
Je marche dans la quasi obscurité de la maison. Sous la porte de Jérémie, un trais de lumière éclaire le sol. Je pose mes doigts sur la poignet et doucement ouvre la porte. Jérémie, allongé sur son lit dort, un livre ouvert sur la poitrine. Je m’approche et regarde son corps partiellement dénudé.  
Ses jambes sont longues et fines, son ventre plat même s’il n’est pas pourvu des abdos qu’il souhaite. Jérémie n’est pas très grand. 

Légèrement plus petit que moi, environ 1 mètre soixante dix ou quinze. Sa peau est blanche, vierge de toute cicatrice ou imperfection. Il faut dire que c’est difficile de se blesser en lisant. Ses jambes comme presque tout son corps sont imberbes. Juste un fin, rare et blond duvet sur ses tibias.  
Ses pieds ne sont pas grands mais d’une perfection troublante. Ses orteils réguliers sont comme ceux d’un jeune garçon.
Sa respiration est douce et sereine. J’approche mon visage du sien. Ma bouche presque sur la sienne. Je sens son souffle délicat. Ses cheveux son noir et fins. Ils brillent sous la lumière de sa lampe de chevet.  
Jérémie est particulièrement attirant. D’ailleurs, je lui connais plusieurs copines mais je ne sais pas s’il a déjà fait l’amour avec l’une d’elle. Mon intuition me dit que non… mais je n’ai aucune intuition.
Je glisse une main dans mon pyjama. Ma queue se dresse devant le corps abandonné de Jérémie. J’approche une main de son boxer puis me ravise. Qu’en penseraient Valentin et Patrick ?  
Je récupère son livre posé ouvert sur sa poitrine. «Le rouge et le noir» de Stendal. Page 217.  Je prends le bord de sa couverture et remonte sur ses pieds, ses jambes, son ventre et son torse. Jérémie soupire et ma queue expire. Je pose un bisou sur le front de mon frère. Il entrouvre les yeux et me sourit.
-Salut grand frère, marmonne t-il

-Salut petit frère, dis-je en chuchotant. Je suis venu te recouvrir. Tu étais gelé.
-J’ai les pieds glacés, dit Jérémie. Viens me réchauffer me dit-il.
J’hésite un court instant sentant toujours mon pénis légèrement dressé.
-Non, je veux pas te déranger, dis-je doucement.
-Allez viens Julien, je vais pas te violer, insiste Jérémie.
-J’espère que non dis-je en espérant que oui.
Je me glisse dans son lit, contre son corps à de mi nu. Ses pieds sont froids sur les miens, ses cuisses aussi sur les miennes.  
En quelques secondes, on s’endort l’un contre l’autre, ma tête sur sa poitrine jambes bras et cœurs emmêlés.


 

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Par thierrydeparis
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Que j’aime les vacances. Il est presque midi quand j’ouvre les yeux. Après un demi siècle d’étirement dans toutes les directions, je me lève et débranche mon cellulaire qui était en charge toute la nuit. Deux messages textes apparaissent. Fébrilement, j’ouvre le premier; Il vient de Valentin :
«Passe une bonne journée Julien, je pense à toi»
Mon cœur bat la chamade. Valentin m’a prévenu que nous ne pourrions pas nous voir puisqu’il aller voir de la famille en Estrie. Le fait qu’il pense à moi remplit ma journée de soleil. Même le ciel gris et bas ne parviendra pas à faire flancher mon moral. Valentin pense à moi, Valentin pense à moi. Que ces mots sont agréables à entendre. Descendant partiellement de mon nuage, j’ouvre le deuxième message texte. Mon cœur cette fois cesse de battre. Il vient de Patrick.
-J’aimerais te voir today, si tu as envie.

Je tombe à la renverse sur mon lit, mon cellulaire toujours vissé à mon oreille. Patrick est le roi de phrases ambiguës. Comment comprendre son «si tu as envie»? Envie de le voir ou envie de me retrouver frissonnant, sa bouche sur ma peau. Envie de sexe ou envie de discuter comme deux vieux amis qui se connaissent depuis deux jours ?  
Je passe machinalement ma main dans mon boxer effleurant ma queue  raide du matin. Je ne sais pas ce que je peux lui promettre à elle qui est déjà prête à tout. J’effleure mes couilles toute chaudes et me décalotte. J’ai bien envie de…
Mon cellulaire sonne. Je sursaute sortant de mes caresses solitaires.  
-Salut, c’est Patrick.
Il faut que mon cœur reprenne, il faut que mon cœur reprenne, il faut que…
-je te réveille pas j’espère, continue t-il
Voilà, mon cœur à redémarré. Voilà déjà une bonne chose.
«Non, non. Je suis réveillé depuis un moment»
Quel menteur je suis, moi qui ai décollé de mon lit que quelques secondes pour y retomber comme un gros bébé.
-t’as eu mon message ? S’inquiète Patrick.
«Oui je l’ai eu»
-Et ?
Là je suis sensé répondre tout de suite. J’ai le choix entre deux mots, six lettres au total qui peuvent faire basculer ma journée…ou ma vie. L’option «oui» provoquera, c’est presque assuré la plus ignoble trahison dont je serais l’ignoble auteur et Valentin la plus inoffensive victime. L’option «non» provoquera la plus grande déception infligée à Patrick et à ma queue frétillante dans mon boxer.
Il faut que je réponde non, il faut que je réponde non…
-Oui, je suis ok. Dis-je.
Lâche !
-Tu viens chez moi ?
«Oui, si tu me dis où tu habites.»
J’attrape un bout de papier sur mon bureau et un stylo qui refuse de fonctionner. J’espère que ce n’est pas un signe. Le second, lui n’hésite pas une seconde et sans aucun scrupule danse sur le papier m’indiquant le trajet.
 
Il me faut vingt minutes pour décider comment je vais m’habillé. Côté chaussures, je mettrai les Adidas noires que Patrick m’a conseillé mais je peux quand même pas prendre le métro avec des baskets et juste un boxer. Non, c’est décidé, ce tee-shirt gris et mon sweet bleu; ou alors mon tee-shirt noir et mon sweet vert. Voilà, c’est décidé.
Une heure plus tard, ma planche de skate sous le bras, je sonne à la porte de Patrick.
Je suis tout beau tout propre; enfin tout propre. Je porte un tee-shirt blanc et une veste molletonnée moutarde.
 
Patrick vient ouvrir la porte. Il semble que lui aussi est tout beau tout propre, mais lui c’est une habitude. Il me sourit et attrape ma planche puis il pose un bisou sur ma joue. Je manque tressaillir d’autant que je suis juste sur un pied, en train d’enlever mes baskets.
-Tu viens dans ma chambre ?

-Oui, je voudrais bien voir ta chambre, dis-je.
Je pose mon skate et suis Patrick. La déco est très jolie et la maison plus grande que je ne le pensais vu de l’extérieur. On arrive dans la chambre de Patrick.  
Elle est plutôt bien rangée…par rapport à la mienne mais une chambre de garçon sera toujours une chambre de garçon. Face au lit, accrochée au mur une télé écran large.
«Beau jouet», dis-je en la montrant du pouce.  
-J’ai pas de mérite elle est volée.
«Quoi ?»  J’ai presque crié avant de voir le visage de patrick se fendre d’un grand sourire précédant un éclat de rire.
-Si t’avais vu ta tête ? C’est une blague, Julien. Je ne suis pas un voleur de télé ni de quoi que ce soit…ni de qui que ce soit.
 
Là, un énorme silence s’installe. Généralement, ces silences là, j’en fais mon affaire en faisant la pire de gaffe ou en disant la plus grosse banalité du siècle. Là, je ne trouve rien à dire. Je cherche dans le vide sidéral de mon cerveau, mais non juste un courant d’air.
 
«Tu veux qu’on aille faire un tour dans le parc?» propose Patrick.
-oui, il fait beau aujourd’hui.
Voilà, qu’est ce que je disais. Je savais que j’allais plonger lamentablement dans la platitude la plus absolue. Patrick est soit très poli, soit sourd soit très indulgent. Il ne me gifle pas !
 
Le parc est givrée mais d’une beauté absolue. Patrick et moi marchons côte à côte. Il me regarde intensément chaque fois que je parle et là, je vous prie de croire que mon cerveau fonctionne à plein régime.  
-Je voudrais te poser une question, m’interrompt soudain Patrick.
«heu oui…pose toujours!» Ta gueule Julien, me dis-je en silence.
-Qu’est ce que tu pense de moi ?
Patrick vient de me transformer en Jules César. Je lève ou baisse le pouce. Sauf que moi les films de mecs en jupettes qui danse la valse avec des lions affamés, c’est pas mon truc.
«Honnêtement ?»
-ça commence mal, grimace Patrick.  
Il y a des personnes qui sont belles même dans les grimacent. Patrick est de celles-là.
«Je trouve…que t’es un garçon gentil, attentionné et…»
-Et ?

Je n’ai jamais dit à un garçon que je le trouvais beau et je ne pensais pas que ce serait si difficile.
-Et physiquement ? Me relance Patrick
«Difficile de rivaliser avec toi. Pas facile de passer pour le vilain petit canard à côté de toi.»
-c’est vrai, approuve Patrick avant d’éclater d’un rire enfantin.  
Je me sens bien avec lui.  Détendu comme avec personne.
«En ce qui concerne le vilain petit canard, tu te trompe, t’es très très cute»
Je reste muet laissant mes yeux se poser sur l’étang gelé.
-Tu es avec Valentin, hein ? reprend Patrick.
«Qu’est ce que c’est d’être avec Valentin ? Là il me semble que c’est plutôt avec toi que je suis.»
-tu sais très bien ce que je veux dire.

«Si la question est de savoir si j’ai…si on a eu…disons...si valentin et moi on a fait des trucs ensemble, c’est oui»  
Comment ai-je pu lâcher ça sans bafouiller une seconde ? Enfin bon !
Les yeux de Patrick me contemplent et j’y lis un peu de tristesse ou plutôt est-ce du regret ?
On est planté au beau milieu du chemin, face à face, les yeux dans les yeux. Je ne sais pas quoi dire et me mordille les lèvres. Je fais alors la chose la plus surprenante de ma vie.
Je me hisse sur la pointe des pieds et embrasse Patrick sur la joue. Je crois que je suis amoureux. Non, le doute n’est plus permis. Je suis amoureux de Patrick.

Une heure après, un peu gelés, on rentre chez Patrick. La maison est toujours silencieuse un instant perturbée par une sirène de police. Je me débarrasse de mes souliers dans l’entrée.
 
Note : Au canada, on enlève toujours ses chaussures quand on arrive dans une maison à cause de la neige fondue
 
Patrick me propose de me faire un chocolat chaud ce que j’accepte avec plaisir. On se retrouve tous les deux dans la cuisine lui la tête dans le frigo, moi assis sur un tabouret de bar, réchauffant mes orteils dans mes chaussettes mouillées.
-je peux enlever mes chaussettes, Patrick ?
«T’en veux des sèches ?
-Non, elles vont sécher.  
Je quitte mes chaussettes et fais craquer mes orteils. Patrick regarde mes pieds comme s’il s’agissait de ma queue. Avec tellement d’insistance que ça en est gênant.
-Tes pieds sont vraiment beaux, finit-il par dire. Tes orteils sont si fins…  
Je n’ai pas l’habitude qu’on s’extasie sur mes pieds et je suis Patrick et son plateau qui se dirige vers les canapés du salon. Il me tend une tasse que je prends et serre des deux mains pour réchauffer mes doigts.  
-Toujours froid, Julien ?
«Oui, aux pieds» dis-je en sirotant mon chocolat chaud.
Alors, Patrick repose sa tasse fumante sur la table, se penche et attrape mes deux chevilles. Il me fait basculer vers lui. Je ne sais pas ce qu’il fait et le regarde surpris. Il soulève son tee-shirt et pose mes pieds froids sur son ventre chaud.
Cette proximité et cette intimité me troublent et me fond frissonner. Le contact de mes pieds sur son ventre est tellement spécial que j’en rougis.  
-Ca va mieux comme ça ? me sourit Patrick l’air presque féminin.
Je regarde mes orteils posés sur ses côtes saillantes pendant que ma queue se dresse comme une ogive nucléaire soviétique.
«C’est agréable je trouve mais tu vas avoir froid au ventre» dis-je comme pour cacher ma gêne.
Il me sourit et je réalise que ce contact lui procure autant de plaisir qu’a moi. Sous mes talons, dans son pantalon, je devine son sexe tendu, dressé vers mes pieds.

Essayant de garder contenance, je sirote mon chocolat en regardant Patrick ses mains posées sur mes pieds nus.  
Le silence de la pièce confère une intimité agréable et un peu troublante. Patrick me regarde souriant, à demi moqueur. Il tend un doigt vers ma bouche et essuie au dessus de ma lèvre supérieure un peu de mousse blanche puis pose son index sur mes lèvres. J’entrouvre timidement la bouche et lèche le doigt de Patrick.

Patrick me regarde et ne me lâche pas des yeux.  
-J’ai plus froid aux pieds, dis-je dans un murmure.
Patrick me sourit et prend mes chevilles délicatement et repose mes pieds sur le sol.
«Il en a de la chance Valentin de t’avoir» dit Patrick en caressant mes cheveux.
J’ai envie qu’il m’embrasse, j’ai envie qui me caresse mais je devine qu’il ne fera rien.
Patrick se lève pour ramener les tasses à la cuisine et me laisse seul sur le divan. Je bande toujours et je me demande si c’est pareil pour Patrick. Je le rejoins et le retrouve en train de mettre les tasses dans le lave-vaisselle.  
Quand il m’entend, Patrick se redresse et me regarde droit dans les yeux. Je m’approche tout prés de lui. Je sens son souffle sur mon visage. Au ralenti, je pose mon front sur son épaule. Patrick ne bouge pas. Je sens qu’il me regarde mais ne bouge toujours pas; alors, je lève la tête. Ses yeux sont magnifiques. Je sens sa respiration sur ma bouche. J’avance mes lèvres et les pose sur les siennes. Patrick frémis. J’incline ma tête mais et Patrick embrasse mes lèvres pour la première fois. Je passe mes doigts sur sa nuque, approche son visage du mien et l’embrasse encore. Patrick pose ses mains sur mon dos et glisse sa langue dans ma bouche. Je l’embrasse et m’abandonne contre lui.  
-Je ne peux pas, julien. Tu comprends, il y a Valentin. Je peux pas.
Je baisse la tête, j’ai honte de l’avoir tenté.
Patrick me sourit et je fonds.
-Il faut que je parte, dis-je.

«Oui, c’est mieux» rajoute Patrick.
 Je récupère mes chaussettes et suis sur le pas de la porte un instant plus tard. Patrick et moi nous serrons. Il m’embrasse furtivement, du bout des lèvres.
C’est le moment de nous séparer. Je descends les escaliers, mon skate sous le bras. Soudain, j’entends la porte se rouvrir derrière moi.  
Patrick surgit et dévale les escaliers quatre à quatre. Il me plaque contre le mur et m’embrasse fougueusement. Sa langue explore ma bouche mes mains ses fesses. Il me caresse, me touche, m’embrasse, me serre. Je bande comme jamais et je sens son pénis raide dans son pantalon.
-Julien, Julien, soupire t-il.

J’ai envie qu’il me porte jusque sur son lit, qu’il me déshabille. Qu’il me montre son corps, qu’il visite le mien.
Des images de Valentin se bousculent dans ma tête. Son message texte de ce matin tourne sans fin dans mes oreilles : «Je pense à toi, je pense à toi»
-Je ne peux pas Patrick, dis-je entre deux baisers.  
-Oui tu as raison Julien. Vas-y.

a suivre
 



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